Dans un film insupportable, The Hunt, un cinéaste a mis en images les fantasmes malsains des élites progressistes qui rêvent de traquer les ploucs qui pensent mal et les tuer comme des bêtes sauvages. Après des mois d’hésitation, le film va être diffusé le 13 mars 2020.

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Le film The Hunt est présenté comme une satire sanglante et met en scène les actrices Hilary Swank et Betty Gilpin, sera finalement diffusé à partir du 1 mars 2020 aux Etats-Unis. Le scénario est simple. De riches hommes d’affaires de la côté Est des Etats-Unis, qui se disent « de gauche », assassinent au cours de sanglantes parties de chasse des conservateurs enlevés dans différents Etats à majorité républicaine.

 

Le film est très bien construit et fonctionne avec un haut niveau de violence. Ici deux des personnes enlevées cherchent à échapper à leurs poursuivants.

Les riches chasseurs justifient leurs chasses à l’homme par leur détestation des idées politiques conservatrices de leurs victimes. Bien que le terme « déplorables » n’est pas mentionné dans la bande-annonce, le quotidien britannique Daily Mail note que les « chassés » ont en fait été décrits comme « déplorables » dans le scénario. D’ailleurs, le titre originel du film était : Red states against Blue states, une claire allusion à la division des Etats-Unis entre Etats démocrates (bleus, à gauche) et républicains (rouges, à droite).

Dans le contexte politique américain, un « déplorable » est un électeur de Donald Trump dans les mots de la candidate démocrate Hillary Clinton.

Pour les riches hommes de gauche qui payent très cher pour participer à ces chasses à l’homme, les êtres vivants qu’ils ont en face d’eux ne méritent plus de vivre car ils ne pensent pas bien, il ne sont pas des « humanistes », refusent de « laisser passer l’invasion migratoire » et ont voté pour Donald Trump.

Dans le scénario du film, les réalisateurs ne révèlent pas clairement si leurs préférences vont aux « Déplorables » ou aux « chasseurs ». Néanmoins, le fondateur de la maison de production qui a réalisé le film, Blumhouse, Jason Blum, est connu pour détester le président Trump au point qu’il a été  récemment hué sur la scène du 32ème festival du film israélien à Los Angeles après avoir blâmé le président pour la montée de l’antisémitisme.

Le président Trump s’est servi de ce film pour mettre en lumière la cruauté des médias de gauche qui déshumanisent tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Avec ce film, Hollywood montre qu’ils pensent que la moitié des Américains ne sont pas des être humains mais des bêtes bonnes à abattre.

Le président Donald Trump en route pour son club de golf Bedminster, s’est arrêté pour répondre aux questions des journalistes et a profité de l’opportunité pour critiquer le petit monde progressiste de Hollywood :

«Le Hollywood de gauche est raciste au plus haut niveau et avec beaucoup de colère et de haine! Ils aiment s’appeler «Elite», mais ils ne sont pas Elite. En fait, ce sont souvent les gens qu’ils attaquent si cruellement qui sont élite de ce pays »,

a déclaré le président, ajoutant:

« Le film qui sort est conçu pour enflammer les passions et semer le chaos dans la société. Les élites de Hollywood créent leur propre violence et essaient ensuite de blâmer les autres. Ils sont les vrais racistes et ils sont très mauvais pour notre pays!  »

Le président n’a pas mentionné un film en particulier, mais un collaborateur de la Maison-Blanche a toutefois confirmé à Breitbart News que le président Trump faisait probablement référence à The Hunt dans ses commentaires sur «le film qui sortait» enflammant la violence.

«Le Hollywood de gauche est raciste au plus haut niveau et avec beaucoup de colère et de haine! Ils aiment s’appeler «Elite», mais ils ne sont pas Elite. En fait, ce sont souvent les gens qu’ils attaquent si cruellement qui sont élite de ce pays »,

« Le film qui sort est conçu pour enflammer les passions et semer le chaos dans la société. Les élites de Hollywood créent leur propre violence et essaient ensuite de blâmer les autres. Ils sont les vrais racistes et ils sont très mauvais pour notre pays! « 

Très vite, devant la montée de la polémique, les bandes-annonces pour ce film ont été retirées de la télévision après des carnages de la semaine dernière à El Paso et à Dayton.

Finalement, la pression des réseaux sociaux, les critiques du président Trump ont eu raison du film et Universal a annulé la sortie de «The Hunt», où des richissimes bobos tuent des pauvres de droite pour s’amuser.

Alors qu’Universal Pictures avait déjà interrompu la campagne de marketing pour The Hunt, le studio a publié un communiqué rendant publique sa décision d’annuler ses projets de sortie du film après mûre réflexion.

«Nous sommes aux côtés de nos cinéastes et nous continuerons à distribuer des films en partenariat avec des créateurs audacieux et visionnaires, comme ceux associés à ce thriller social satirique, mais nous comprenons que le moment n’est pas propice pour la sortie de ce film. »

S’exprimant samedi au Festival du film de Locarno, l’actrice Hilary Swank a déclaré aux journalistes qu’elle ne discuterait pas de The Hunt, affirmant: « Personne n’a vu le film. Vous ne pouvez pas vraiment avoir une conversation à ce sujet sans comprendre ce dont il s’agit.

Cependant, Swank a profité de l’occasion pour riposter contre le président Trump et de ses commentaires sur le climat actuel du monde du divertissement.

« Mon désir de raconter certaines histoires a toujours été le même, peu importe qui est le président… Les choix que j’ai faits informent quasiment de qui je suis en tant que personne, et cela ne changera pas, peu importe ce qui se passe. »

La volonté de la gauche de tuer les réfractaires pour faire place à l’homme nouveau n’est pas nouvelle. Les révolutionnaires français ont pratiqué ces méthodes, souvenons-nous des massacres de Vendée ou des noyades de Nantes ou encore les communistes en massacrant des millions d’hommes parce qu’ils ne pensaient pas bien.

À une époque de divisions politiques, plusieurs studios de cinéma ont refusé d’acheter le film en raison de son intrigue pouvant justifier le meurtre d’Américains en raison de leur vote en faveur de Donald Trump.

Selon le Hollywood Reporter, le film controversé était une source de discorde déjà en mai 2018 lorsque la directrice du film, Donna Langley, a acquis le scénario et l’a lancé avec un budget de 18 millions de dollars.

Dans le film, l’appareil de l’Etat est mis au service de ces élites de gauche qui enlèvent des hommes et des femmes « de droite » pour les tuer au cours de sordides parties de chasse.

Un cinéaste qui connaît bien les studios Universal a déclaré: « Les différents départements s’interrogeaient sur l’opportunité de réaliser un tel film ». « A la lumière des horribles [fusillades récentes], n’est-ce pas l’exploitation la plus loufoque, irresponsable, dangereuse? »

Un dirigeant d’Universal estime pourtant que le film « est censé montrer dans quel monde stupide et fou nous vivons. Il pourrait même être plus fort maintenant ».

La violence du film est le reflet de la violence verbale des médias de gauche contre l’Amérique profonde.

Pour en savoir plus, retrouvez les articles du Guardian en cliquant ici, du Daily Mail en cliquant ici et de Breitbart en cliquant ici.

Photos DR et NBC Universal, Twitter, Donald Trump.

https://youtu.be/dNY3WZLI8UQ

Sous couvert d’un film violent qui cherche à divertir, la Chasse est une illustration parfaite de ce que pensent les élites de la gauche bien pensante.