Le médias sont un formidable outil de bourrage de crâne au service de l’idéologie dominante. Une fois par an, les valets du pouvoir sont récompensés selon leurs mérites. Découvrez la nouvelle édition des Bobards d’or.

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« Le cœur de ce mouvement est facho-plouc de droite et antidémocratique. »

Voilà de quelle façon le journaliste du Monde Xavier Gorce décrit les Gilets jaunes dans un tweet du 3 décembre 2018.

Depuis la fin du mois de novembre, ce sont des milliers d’« invisibles », de « petites gens », de « sans-dents », de « Gaulois réfractaires » qui sont descendus dans les rues, qui ont pris possession des ronds-points, qui, pour une fois, font entendre la voix de cette France périphérique oubliée, malmenée et méprisée par le pouvoir.

Le gouvernement est submergé par cette vague qui prend de l’ampleur et qui dure. Heureusement, Macron peut compter sur ses plus fidèles alliés : les médias.

Dans les rédactions des grands groupes de presse, une intelligentsia bobo de gauche multiplie les amalgames entre Gilets jaunes et casseurs, entre Gilets jaunes et pillards.

Faisant fi du soutien populaire apporté au mouvement, les journalistes déversent le fiel sur une partie de la population qui a eu un seul tort : faire savoir qu’elle existe et qu’elle entend peser dans les décisions prises au nom du peuple français.

En 2017, la médiacratie a fait élire Macron, aujourd’hui elle fait tout pour 
le maintenir au pouvoir.

Tous les moyens sont bons pour ne pas écorner l’image du président, quitte à passer sous silence le sort de la jeune Fiorina, blessée par un tir de flashball et qui a perdu son œil gauche.

  

La tragédie de Fiorina a été occultée par les médias du système.

Heureusement, contre les médias tout-puissants, il existe pour la dixième année consécutive un formidable outil antipropagande : la cérémonie des Bobards d’Or, l’événement qui remet les journalistes subventionnés à leur place.

Depuis maintenant dix ans, les Bobards d’Or récompensent, distinguent, épinglent les médias et les journalistes les plus manipulateurs, les plus menteurs, les plus propagandistes.

Chaque année,  la cérémonie des Bobards d’or rappelle aux mauvais professionnels du journalisme, mais excellents propagandistes, qu’ils sont sous la surveillance du public.

Ainsi, en 2013, Patrick Cohen, à l’époque patron de la matinale de France Inter, a répondu « non » à la personne qui lui demandait si « on a le droit de penser ce qu’on veut ». Il a reçu le prix de la Muselière d’or.

En 2015, le journaliste du service public John-Paul Lepers a déterminé au terme d’une enquête de trois mois qu’on ne pouvait établir aucun lien entre délinquance et immigration. Cela méritait bien un Bisounours d’or !

L’année dernière, c’est l’ensemble de la presse subventionnée qui s’est vu attribuer un Bobard d’argent pour la partialité dont elle a fait preuve lors de l’affaire Théo.

LE BOBARD D’OR
Catégorie générale, France
Clément Viktorovitch – 20 septembre 2018

 

Sur CNews, Clément Viktorovitch répond à Charlotte d’Ornellas qui parle d’immigration massive : « sur les 200 000 entrées légales, il y a déjà un tiers d’étudiants en Erasmus, dont une grande partie d’Européens, des étrangers expatriés qui viennent travailler en France et qui sont une force pour l’économie du territoire, et des enfants de conjoints de Français qui étaient à l’étranger et qui viennent en France […] donc cessez de prétendre qu’il y a une immigration massive, car quand on vous demande des chiffres vous êtes incapables de les donner. »

 

BOBARD

[Vidéo] “Immigration massive” : quand Clément Viktorovitch fait voler en éclat les fake news.
Le docteur en science politique et chronique sur CNEWS Clément Viktorovitch a déconstruit brillamment les idées reçues sur l’immigration massive, laissant ses contradicteurs sur la touche. Les Inrocks, 21/09/2018

RÉALITÉ

Chiffres de l’immigration en hausse de 90% par rapport à 2008. 412 000 entrées légales recensées, 100 000 demandeurs d’asiles, 50 000 mineurs isolés. Et s’agissant des étudiants obtenant des titres de séjour, ils ne sont ni Erasmus, ni Européens pour une raison simple : avec la libre circulation, les Européens n’ont pas besoin de titres de séjour !

LE BOBARD JAUNE
Catégorie gilets jaunes
BFMTV & TF1 – le 3 décembre 2018

Le 3 décembre, BFMTV revient sur les manifestations des Gilets Jaunes. Est alors invité un certain Sylvain Boulouque, présenté comme un spécialiste des mouvements sociaux. On lui demande alors d’analyser des images choisies par la chaîne.

Sur une image, Boulouque commente « on voit un slogan hostile au gouvernement. Et deuxième chose, on voit surtout un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi. »

Ce drapeau était en réalité celui de la Picardie. Même procédé sur TF1, qui qualifie le drapeau de la croix de Lorraine du Général de Gaulle de symbole d’extrême droite.

THE GOLDEN BOBARD
Catégorie internationale
RUSSIE
Valérie Astruc, au 20h de France 2 – le 10 août 2018

Le 10 août 2018, le JT du 20h de France 2 consacre une séquence aux vacances de divers chefs d’États. La séquence est illustrée par diverses photos issues de ces prétendues « vacances ». L’une de ces photos montre Poutine portant un habit camouflage entouré d’autres personnes. À leurs pieds, un tigre inanimé. La présentatrice, Valérie Astruc, commente ces illustrations. Lors de la photo avec le tigre, elle lance : « chasse au tigre… ».

En réalité, Russia Today et Libération notent que le tigre qui apparaît en photo avec Poutine a été tranquillisé lors d’une visite du chef d’État, alors qu’il participait à une expédition dans la région de la Sibérie septentrionale pour observer les méthodes de surveillance des tigres à l’état sauvage utilisées par les chercheurs.

France 2 s’est excusé à la fin du journal du 13 août, parlant d’une « erreur de commentaire ». C’est le cas de le dire !

Et Jean-Yves Le Gallou de conclure la cérémonie :

« Castigat ridendo mores : “elle (la comédie) corrige les mœurs par le rire” disait le poète latin Horace. C’est cette idée qui a inspiré la démarche des Bobards d’Or. Quel était notre objectif ? Rire et faire rire des mensonges des médias pour les inciter à ne plus recommencer. Mais les médias, hélas ! sont incorrigibles. Ils retombent toujours dans les mêmes travers.

Les bobards de guerre se suivent et se ressemblent : les méchants Irakiens, les méchants Serbes, les méchants Syriens sont accusés de disposer d’armes chimiques. Et quand les démentis arrivent, il est trop tard. Les mensonges ont produit leurs effets. Des morts par centaines de milliers. Des pays détruits. Et les médias passent au suivant… au mensonge suivant.


Cliquez sur l’image pour retrouver l’émission iMedia de Jean-Yves Le Gallou consacrée aux Bobards d’or.

Les bobards antiracistes se reproduisent aussi selon un schéma identique. Dans l’histoire de l’  « ophtalmo raciste » comme dans celle du soi-disant viol de Théo Luhaka on retrouve le même mécanisme : un mythomane « racisé » – pour parler comme nos médias – lance un bouteillon. Et celui-ci est repris en cœur par tous les médias. Sans la moindre vérification. Je dis bien TOUS les médias officiels, c’est le bobard total.

Et c’est ainsi qu’ils fabriquent une réalité alternative : soit pour justifier des aventures guerrières contre des peuples qui ne nous ont rien fait ; soit pour imposer une guerre de propagande massive contre notre propre peuple pour le culpabiliser et le désarmer moralement.

Cela, c’est la Xe année que nous le dénonçons.

Hélas, je nous reconnais une part d’échec : nous n’avons pas réussi à corriger les médias par le rire.
En vérité ils sont incorrigibles et en état de récidive permanente.

Au lieu de traquer leurs propres erreurs, ils se sont lancés dans la chasse aux « fake news » sur internet : quand TF1 ment à 8 millions de téléspectateurs cela n’intéresse ni l’AFP factuel ni les Décodeurs du Monde. Ils préfèrent « débunker » l’embrouille d’un compte twitter à 40 abonnés. C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre.

Au lieu de se réformer, de faire leur média-culpa, les médias ont choisi de s’en prendre à la concurrence d’internet et des réseaux sociaux.

Peine perdue ! Leur crédibilité est en berne ! Les « MédiasMenteurs » suscitent une hostilité croissante de l’opinion.
À juste titre car ils exercent une véritable tyrannie sur l’opinion.

Les  Gilets jaunes ont été les victimes privilégiées de la désinformation médiatique.

Les médias disent pour qui on a le droit de voter ou non : après s’être fait la main en diabolisant les Le Pen père et fille, ils ont entrepris de liquider Fillon avant de s’acharner sur Wauquiez et Bellamy, pas assez soumis au politiquement correct à leur goût.

Les médias fixent aussi la liste des sujets dont on a le droit de débattre ou non : 70 % des Français trouvent qu’il y a trop d’immigration, mais il n’y a pas de débat libre possible sur l’immigration dans les médias.
Mais là où les médias se sont surpassés c’est dans le traitement des Gilets jaunes, une révolte populaire qu’ils ont tentée de casser par tous les moyens.

Par la minoration d’abord : pauvres Gilets jaunes dont la mobilisation ne cesse de faiblir depuis 14 semaines. Avec une technique très simple : reprendre toute la journée les chiffres que Castaner communique à midi sur la base du comptage de la matinée et les comparer aux… chiffres définitifs de la semaine précédente. C’est ce qu’on appelle le « bobard calculette », une technique éprouvée qui a valu, dans le passé, plusieurs distinctions aux Bobards d’Or à l’AFP.

Par le dénigrement ensuite : les Gilets jaunes seraient incultes, sous-éduqués, complotistes, feignants, violents et même antisémites. Le mépris de classe des journalistes, des « people » et des crétins En Marche s’en est donné à cœur joie pour dénoncer cette France périphérique des classes moyennes et populaires, cette France européenne des ronds-points.

Par la diabolisation et l’interdit aussi : vous vous promenez avec des drapeaux tricolores et des emblèmes de nos provinces, c’est bien la preuve que vous êtes d’ « ultra droite ». Et surtout ne vous avisez pas d’aborder la question de l’immigration et du Pacte de Marrakech car alors vous seriez vite catalogués du côté de la « peste brune ».

Le drapeau impérial de la Franche Comté est devenu pour des journalistes ignares un symbole de l’extrême droite identitaire dans le seul but de déconsidérer les Gilets jaunes.

Par l’occultation des faits : celle des violences gouvernementales d’une part, celle de l’origine des violences des manifestants, d’autre part. Les médias n’en peuvent plus de dénoncer la casse des Gilets jaunes, sans presque jamais dire qu’elle est le fait d’ « antifas » connus des services de police mais laissés libres d’opérer depuis deux mois. Ces mêmes médias ont nié jusqu’à mi-janvier – et par là même rendu possible – les violences gouvernementales : 120 blessés graves, des dizaines de gueules cassées, 20 éborgnés, 5 mains arrachées. Une répression policière sans précédent en France depuis la fin de la guerre d’Algérie. Circulez il n’y a rien à voir. Il y a presque pire que le bobard, la « Ghost news », l’Info-fantôme, celle dont on ne parle pas.

Mais là ils sont tombés sur un os.

Pour la première fois un mouvement populaire s’en est pris à la toute-puissance médiatique.

Des actions militantes ont été conduites contre la presse régionale, bloquant parfois la diffusion de journaux régionaux qui, comme Ouest France, ne sont pas des vecteurs d’information mais des organes de désinformation. Les Gilets jaunes ont eu bien raison de s’en prendre à ces torchons monopolistiques et subventionnés. Comme ils ont eu bien raison sur les ronds-points de dire leur fait aux spadassins de presse de BFM TV et France 3. Qui sème le mensonge récolte la colère ! Bien sûr les médias se sont indignés de ces quelques prises à partie, essentiellement verbales d’ailleurs. Et quant aux (rares) violences dont certains journalistes du système ont été victimes, je ne les approuve pas mais je les comprends.

Les violences dont ont été les victimes les Gilets jaunes ont largement été passées sous silence.

Car qui détient le vrai pouvoir aujourd’hui ? Sinon les médias.

Qui exerce une emprise sans précédent sur les esprits par la propagande ? Sinon les médias.

Qui fixe les sujets dont on a le droit de parler et ceux qu’il faut taire ? Sinon les médias.

Qui décide si un gouvernement doit accepter ou non les revendications de manifestants ? Sinon les médias.

Les médias occultent en grande partie les violences ethniques dont sont victimes les Français comme ici un jeune garçon agressé à Toulouse par des bandes  inqualifiables.

Des manifestants soutenus par les médias – 1968, 1986, 2006 – finissent toujours par obtenir gain de cause. En revanche des manifestants qui subissent l’hostilité des médias sont méprisés comme ceux de la Manif pour tous ou les Gilets jaunes.

D’ailleurs les violences gouvernementales contre les Gilets jaunes n’ont été possibles que grâce au silence et au déni des médias. Ce sont ces mêmes médias qui rendent impossible l’intervention de la police dans les banlieues de l’immigration en montant en épingle de pseudos bavures.

Les médias sont une qui rend impossible le maintien de l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration tout en légitimant les violences gouvernementales contre des opposants souvent pacifiques.

Véritable police de la pensée, les médias dominants livrent une guerre idéologique et une guerre de propagande au peuple français. Pas étonnant que ce comportement l’énerve !

Les Gilets jaunes contestent le pouvoir, il est donc normal qu’ils se soient attaqués au vrai pouvoir, celui des médias. Bravo à eux de l’avoir fait et d’avoir ainsi posé là un acte authentiquement révolutionnaire. J’entends par là un acte qui s’attaque frontalement au cœur du pouvoir. »

Photos DR et CC via Flickr déjà créditées dans des posts antérieurs.