La transfolie dans nos écoles !

Sous l’égide de Jean-Michel Blanquer, le ministère de l’Éducation a transmis récemment à tout le personnel éducatif une nouvelle circulaire pour « défendre » les droits des enfants trans et lutter contre la transphobie rampante dans les écoles de France et de Navarre ! C’est une nouvelle victoire pour la théorie du genre et pour l’embrigadement de nos enfants.

La nouvelle circulaire signée par Jean-Michel Blanquer fait reculer le droit des parents d’éduquer leurs enfants mais pénalise également tous ceux qui refusent de se soumettre à la théorie du genre qui s’impose de plus en plus dans notre société. Dans un premier temps la circulaire intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire » insiste sur la légitimité des droits transgenres mais surtout du caractère légal que leur confèrent la Cour européenne des droits de l’Homme ainsi que notre Code pénal et rappelle ainsi à ceux qui voudraient s’opposer à cette circulaire les peines encourues. Dans un second temps elle explique les actions mises en place pour accompagner l’élève transgenre. Si celui-ci se confie à un membre du personnel éducatif, celui-ci ne peut rien dire aux parents sans l’aval de l’élève et si l’enseignant a un doute sur la situation de l’enfant « il peut être décidé de rédiger et transmettre une information préoccupante à la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (Crip) ou de faire un signalement judiciaire auprès du parquet des mineurs. » Un doute d’un enseignant qui ne connaît pas l’intimité de la vie d’une famille peut briser celle-ci.

Ce constat nous amène au point suivant : si les parents ou l’un des parents expriment un désaccord sur la transition de leur enfant, certains considèreront-ils cela comme une situation dangereuse et dénonceront-ils la famille au parquet des mineurs ? S’opposer à de tels changements sur l’enfant, mineur qui plus est, relève pourtant du droit parental.

Au lieu de laisser les enfants être des enfants, ils sont orientés vers une idéologie qui n’est pas celle des parents

Le changement de prénom.

C’est le cas par exemple pour un des points essentiels de ladite transition : le changement de prénom. Si les deux parents sont d’accord, l’enfant verra son nom changé sur tous les documents internes de l’établissement (liste d’appel, carte de cantine etc…), en revanche si les parents s’y opposent, le changement n’aura pas lieu mais une cellule de médiation sera ouverte. Autrement dit, les parents subiront une conversion forcée… Dans l’hypothèse où un des parents s’opposerait au changement, il n’aurait pas lieu mais une fois de plus, comme raconte Hubert Salaün (représentant de la PEEP, association de parents d’élèves) au Figaro le cas d’une jeune fille qui voulait changer de prénom : « Les parents étaient séparés. Le père était d’accord, pas la mère. Les enseignants, eux, avaient accepté d’utiliser le prénom d’usage. À l’exception de l’un d’entre eux. Il continuait de faire l’appel en utilisant le prénom de l’état civil. Et marquait systématiquement l’élève absent. Des lycéens ont alors signé une pétition contre l’enseignant qui a menacé, lui, de porter plainte. » Est-il normal que cet enseignant, qui a appliqué ce que prévoit le nouveau protocole avant même qu’il existe, se soit fait lyncher sur la place publique par des lycéens outragés ? Est-ce cela la nouvelle normalité ?

La jupe pour tous.

Le deuxième point prévu par la circulaire concerne la mode et le règlement vestimentaire des établissements. C’est désormais au personnel de s’assurer que les élèves transgenres ne soient pas victimes de harcèlement à cause de leur manière de s’habiller, il est rassurant de savoir que le harcèlement pour cause « vestimentaire » ne concerne pas tous les élèves… Par ailleurs le règlement intérieur est désormais non-genré. C’est-à-dire que les minijupes sont interdites pour tous comme le maquillage pour tous peut tout aussi bien être accepté dans les lycées professionnels que dans les filières générales.

Les toilettes et vestiaires des établissements scolaires pourraient devenir mixtes.

Les « espaces d’intimité ».

La dernière action à mettre en place dans le texte de Jean-Michel Blanquer concerne les toilettes, vestiaires, douches ainsi que les chambres d’internat. Pour répondre à ce problème épineux, notre ministre de l’Éducation n’est pas avare de solutions. En voici quatre selon les possibilités architecturales de l’établissement et s’il n’y a pas déjà des espaces mixtes :

– des « espaces d’intimité » individuels.

– l’élève en transition peut aller dans les espaces « conformes à son identité de genre », donc si un garçon se dit fille, il peut accéder aux douches des filles…

– de même pour les chambres d’internat, sous réserve que les camarades de chambre soient d’accord. On peut légitimement se demander s’ils seront eux aussi désavoués par la société pour avoir refusé…

– des horaires aménagés pour les vestiaires et les douches collectives.

Une démarche collective pour l’incongruence de genre.

La circulaire insiste sur une démarche « collective et partenariale » avec une possibilité de mettre en place des actions et des conférences par des associations pour sensibiliser les élèves et le personnel à ces questions d’« incongruence de genre ». Cette dernière expression est le nouveau terme officiel pour la dysphorie de genre, autrement dit ce qui concerne les personnes transgenres. Heureusement, le gouvernement veille pour établir des établissements sûrs et ce dès le plus jeune âge !

Si vous pensiez que tout ce qui est mentionné ci-dessus concerne seulement les lycées, détrompez-vous. Tout ceci est applicable dès le primaire. Au lieu de laisser les enfants être des enfants, ils sont orientés vers une idéologie qui n’est pas celle des parents, mais tout cela est normal aujourd’hui. Vous pensiez éviter toutes ces idéologies grâce à l’école à la maison ? Une fois de plus détrompez-vous, l’État continue sa main mise sur l’éducation de nos enfants en suspendant l’École à la maison à partir de 2022.

La loi a été adoptée après qu'une procédure accélérée ait été engagée.

Maître chez soi ?

L’Assemblée nationale a adopté le 5  octobre en première lecture une loi contre les « pratiques » qui visent à « modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. » Cela fait spontanément écho aux thérapies conversion que l’on peut voir au cinéma ou à la télévision, utilisant des méthodes des années 1950 entre électrochocs et lobotomie. Il ne s’agit pas de cela en l’espèce.

Cette loi ne détaille pas de méthodes spécifiques, seulement : « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». De plus, si la personne est mineure ou que le coupable est un « ascendant ou toute personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait », ce dernier risque 45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement.

C’est une fois de plus une atteinte à la liberté des parents d’exercer leur rôle. Sous prétexte d’interdire des thérapies de conversion, la majorité continue de vouloir remplacer les parents et ainsi contrôler l’éducation de nos enfants. Même les médecins sont opprimés par cette loi, certains types de consultations pouvant être passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ainsi que d’une interdiction de pratiquer durant 10 ans. L’accompagnement psychologique est ainsi réduit et, plutôt que de questionner une volonté de transition d’un « genre » vers un autre afin d’éviter des décisions irrévocables, on ne peut que les encourager.

La France en retard sur d’autres pays ?

La folie trans ne bouleverse pas seulement la France. Au contraire, cette dernière a su résister plus longtemps que d’autres à ce raz-de-marée de la bien pensance. Avec le courant woke américain, les chasses aux sorcières et la promotion de courants de pensées extrémistes de la bien pensance sévissent dans les écoles et les parents impuissants n’osent pas se rebeller, de peur d’être mis au pilori.

Un article reposté sur le site de la revue de presse Fdesouche fait froid dans le dos : une collégienne a été agressée sexuellement dans les toilettes des filles par un adolescent (« gender fluide ») qui aurait dit s’identifier comme fille et portait une jupe. Le nouveau règlement de l’établissement américain lui avait donné accès aux toilettes des filles… Un véritable scandale, d’autant plus que le comité d’éducation local a tenté de faire étouffer l’affaire et ce n’est que grâce à la persévérance du père de la jeune fille qu’une enquête policière a finalement été ouverte !

L’hôpital Karolinska a décidé d'interdir les traitements hormonaux sur les mineurs.

Si la France s’emballe dans cette transfolie, d’autres pays pourtant pionniers en la question font aujourd’hui marche arrière. La Suède reconnaît ainsi la dysphorie de genre depuis 1972 et fut un des premiers pays à donner des soins pour réaliser la transition. Dès l’âge de 16 ans, les adolescents y sont autorisés à prendre des bloqueurs de puberté, de la testostérone ou de l’œstrogène, à effectuer une ablation mammaire, des greffes de barbes etc. Les opérations des parties génitales ne sont autorisées qu’à partir de 18 ans, ce qui reste jeune pour prendre de telles décisions. La décision en mars  2021 de l’hôpital Karolinska, leader des programmes de dysphorie, d’interdire les traitements hormonaux sur de nouveaux patients mineurs a choqué la Suède. Selon l’hôpital, une série d’études montre que l’efficacité de cette prise d’hormones pour le bien-être des patients n’est pas prouvée et en plus d’être irréversible, si elle est à vie elle peut favoriser notamment certains cancers ou maladies cardiovasculaires.

Un autre phénomène est également apparu et a refroidi les médecins de la dysphorie : le changement d’avis. Plusieurs jeunes qui avaient entrepris un processus de transition se sont en effet rendu compte que cela ne leur convenait pas. Certains ont pu revenir sur leur décision sans risque mais d’autres qui avaient déjà effectué les opérations génitales se sont à nouveau retrouvés bloqués dans un corps qui ne leur convenait pas, un comble !

Peut-on laisser notre pays succomber à la fièvre trans qui a touché le gouvernement alors que ce dernier limite toujours plus les droits des parents d’éduquer leurs enfants ? Faisons-nous face à un lavage de cerveau de nos enfants ?

Illustration CC via Pixabay de Gerd Altmann.
Photo CC via Flickr de Indrid Cold et Mathieu Delmestre.
Photo CC via Wikimédiacommons de Holger Ellgaard. 

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