Alors que le gouvernement prend de sévères mesures pour freiner la diffusion du coronavirus, la Chine apporte une lueur d’espoir à un monde en attente de bonnes nouvelles.

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La France se prépare au pire et le gouvernement multiplie les mesures à l’écoute de ses conseiller scientifiques. L’objectif est de ralentir au maximum la diffusion de la pandémie tout en maintenant autant que possible la vie économique du pays.

Au milieu de ces mauvaises nouvelles, le front chinois nous apporte des raisons d’espérer et de faire confiance aux mesures prônées par la communauté scientifique et relayées par les gouvernements européens (sauf le Royaume-Uni).

Le personnel médical chinois a été la première ligne de défense contre la maladie.

Le Point rapporte :

Selon le nouveau bilan communiqué par la Chine samedi 14 mars, 11 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus ont été identifiées, dont 4 à Wuhan, ville où a commencé l’épidémie. C’est le chiffre le plus bas depuis le début du comptage en janvier. Sept de ces onze nouveaux cas sont le fait de personnes en provenance de l’étranger dont la nationalité n’a pas été précisée. Le ministère de la Santé a également rapporté samedi 13 morts supplémentaires (une légère hausse par rapport aux 7 de la veille), portant le total à 3 189 en Chine continentale (hors Hongkong et Macao). Un total de 80 824 personnes ont désormais été contaminées dans le pays. Mais plus de 65 000, soit plus de 80 %, sont déjà guéries et sont sorties de l’hôpital.      

De son côté le Figaro rapporte :

Ralentissement du nombre de cas en Corée du Sud. Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (KCDC) a recensé samedi 107 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus, en légère baisse par rapport à la veille (110)

Protéger les aînés est une priorité car ces personnes vulnérables risquent de saturer les services de réanimation.

L’épidémie va poursuivre sa progression en France et risque de se retrouver dans une situation à l’italienne dans les jours qui viennent.

Le vrai défi est de ralentir la progression de sort que les malades qui ont besoin de soins (environ 20% de personnes contaminées) puissent avoir accès à des lits adaptés, notamment équipés de ventilateurs.

 

L’absence de dispositifs de dépistage a conditionné la réponse du gouvernement à la diffusion de la pandémie.

Cette gestion de la progression de la maladie, avec l’objectif que la majorité de la population soit contaminée et développe les anticorps nécessaires.

Comme l’explique le Figaro :

En d’autres termes, décision a été prise de laisser l’épidémie suivre son cours et de ne pas tenter de l’arrêter brutalement. Cela ne veut pas dire ne rien faire: les pouvoirs publics mettent désormais toute leur énergie à ralentir la propagation du virus pour éviter l’engorgement des services d’urgence. Il s’agit «d’aplanir» la courbe épidémique, en limitant les contacts entre les gens, notamment, pour l’étaler dans le temps. Allonger sa durée pour limiter son ampleur à un instant T. C’est le seul moyen de limiter l’engorgement des hôpitaux.

Il faudra ensuite attendre, peut-être plusieurs mois, qu’un nombre suffisant de personnes soient infectées pour atteindre l’«immunité de groupe». Le seuil au-delà duquel le virus ne parvient plus à circuler, car il n’y a plus assez de gens à contaminer. C’est aussi la stratégie adoptée par la Grande-Bretagne et l’Allemagne, de manière plus officielle. Angela Merkel s’attend à ce qu’il faille que 60 à 70 % des Allemands soient infectés! Idem en Grande-Bretagne. On comprend mieux les mots soigneusement choisis par Emmanuel Macron pour préparer les Français.

Ce n’est pas forcément un mauvais choix, entendons-nous. Les mesures drastiques prises en Italie avaient laissé croire pendant un temps que la France pourrait faire elle aussi le pari de l’endiguement. Il aurait fallu pour cela appeler au confinement de toute la population, fermer les commerces, limiter drastiquement les déplacements et mettre en place des systèmes coercitifs pour que ces mesures soient respectées. Cela revenait à tuer l’économie, bouleverser la vie démocratique en reportant les élections, et restreindre in fine la liberté des citoyens.

Bref, comme un avion qui doit affronter une tempête que l’on voit s’approcher et qu’il est impossible de contourner, la France et l’Europe doivent se préparer à des sévères turbulences qu’il faut affronter avec calme et discipline.