Face à la presse, le président de la République a tenté d’inverser le rapport de force dans l’opinion qui lui est défavorable depuis le début de la crise des gilets jaunes. Il a notamment attaqué l’islam politique dans une prise de position spectaculaire qui sera sans doute sans lendemain.

A l’occasion de s conférence de presse tenue le 25 avril, le président de la République Emmanuel Macron a voulu répondre aux attentes des Français notamment en s’adressant aux inquiétudes manifestées depuis des mois par les gilets jaunes.

Emmanuel Macron sait très bien que la majorité des Français refuse l’invasion migratoire qui est en train de  modifier en profondeur le pays. Mais il lui est difficile de formuler une proposition qui ne le fasse pas tomber en disgrâce auprès de ses sponsors et des milieux médiatiques.

 

L’écrivain Renaud Camus a conceptualisé la notion de Grand Remplacement pour décrire ce que vit le continent européen aujourd’hui.  Grâce aux réseaux sociaux, cette idée toute simple et facile de comprendre a contribué à une prise de conscience du peuple français.

Le président a envisagé de remettre à plat la politique migratoire en offrant au parlement une plus grande autonomie sur ce sujet.

« Je souhaite que nous puissions instaurer chaque année, au Parlement, un débat sur la politique migratoire », a expliqué Emmanuel Macron.

Un bilan effroyable de la violence de musulmans radicalisés. Selon le dernier recensement de la police, 253 hommes, femmes et enfants ont été tués au Sri Lanka, dans la série d’attaques qui a visé, durant le week-end de Pâques, la communauté chrétienne ainsi que les touristes en provenance de pays chrétiens.

Plus étonnants, le propos du président Macron sur l’islam politique. Selon ses paroles, le gouvernement apportera une réponse « intraitable » à l’islam politique « voulant faire sécession avec la République » en France et qui constitue une menace « sur la capacité à tenir la nation ensemble ».

« Aujourd’hui, quand on parle de laïcité (…) on parle du communautarisme qui s’est installé dans certains quartiers de la République », a déclaré le chef de l’Etat.

En règle générale, le président Macron comme tous ses homologues, refuse d’associer l’islam aux violences commises par des musulmans radicalisés. Cette politique de l’autruche condamne les gouvernements à répéter les erreurs commises qui ont conduit à déplorer tant de victimes innocentes du « politiquement correct» islamophile.

Le président se fait plus précis :

« On parle d’une sécession qui s’est parfois sournoisement installée parce que la République avait déserté ou n’avait pas tenu ses promesses », a-t-il ajouté.

« On parle de gens qui au nom d’une religion poursuivent un projet politique, celui d’un islam politique, qui veut faire sécession avec notre République ».

Pour la première fois, le terme « remigration » fera une entrée  spectaculaire dans le paysage politique français grâce à nouveau à Renaud Camus qui en fait un de ses chevaux de bataille lors des élections européennes de 2019.

Le président Macron face aux journalistes se fait plus précis :

« Là-dessus j’ai demandé au gouvernement d’être intraitable, nous avons commencé à le faire avec une politique ambitieuse de reconquête républicaine dans certains quartiers », a poursuivi le chef de l’Etat. « Je souhaite que nous allions plus loin, en renforçant le contrôle sur les financements venant de l’étranger, en étant beaucoup plus dur à l’égard de cette sécession au sein de notre République parce que c’est une menace sur la capacité à tenir la Nation ensemble ».

La gauche a réagi avec violence aux propos du président car elle a besoin des migrants pour alimenter son fonds de commerce.

Le site très à gauche Révolution permanente a publié :

Au final, ce glissement très à droite de Macron pour conclure son discours devant les journalistes vise un double objectif : D’abord, chercher à recentrer le débat politique, polarisé par les questions sociales avec l’irruption du mouvement des Gilets Jaunes, sur la question de l’immigration et du nationalisme franchouillard. Ensuite, l’opération vise à séduire ouvertement l’électorat de Marine Le Pen, ou tout du moins des franges des Républicains en voie de droitisation. Il semble en ce sens que les conseils de Nicolas Sarkozy, que l’on a vu proche de Macron il y a quelques semaines, ait reçu une oreille attentive, qui a plus à y gagner à droite, sur l’électorat LR encore en balance, que sur l’électorat de centre-gauche. Ainsi, le signal est on ne peut plus clair : l’ « acte 2 » du quinquennat compte bien se placer sur le terrain de l’accentuation des politiques xénophobes et racistes

L’extrême-gauche, le plus souvent issue des milieux bourgeois favorisés, traduit en violence ce qui n’est en réalité que de la haine de soi.

Il ne suffit pas d’un chant d’oiseau pour annoncer le printemps, mais les propos du président sont encourageants. Nous avons besoin de plus que de mots pour croire à un infléchissement de la politique  européenne. Or, l’exemple de Matteo Salvini nous prouve une fois de plus que c’est possible. La où il y a une volonté, il y a un chemin.

Retrouvez l’article de Révolution permanente en cliquant ici.

 

Phtos DR ou CC via Flickr de personnes déjà citées ou de Renaud Camus, Parlement européen, OCDE, Peter Morawski.

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