Le mardi 15 janvier 2019, des djihadistes ont pris d’assaut un complexe commercial situé dans la capitale du Kenya. C’était, cependant, sans compter sur la présence d’un ancien membre du Special Air Service britannique (SAS) qui est intervenu pour aider les forces locales à maîtriser l’attaque et aider les civiles. Dans un article du Daily Mail, Harry McCallion analyse le comportement de l’ancien membre du SAS britannique et explique qu’il suivait juste les trois principes d’action du SAS : vitesse, agressivité et surprise.
En effet, après avoir pris connaissance des événements et de l’intervention de ce « bon samaritain » britannique, Harry McCallion n’était « pas surpris de son comportement car il a été entraîné aussi bien mentalement que physiquement à tuer avec une efficacité impitoyable. »
McCallion donne par la suite plus de détails sur le processus de sélection des SAS :
« La sélection dure cinq mois. Chaque année, deux cours initiaux sont proposés aux volontaires: un cours d’hiver ou un cours d’été, avec des marches chronométrées, jour après jour, dans des situations extrêmes avec des paquetages de plus en plus lourds.
Ils sont menés aux limites de l’endurance humaine. L’une de ces marches fait 64 km de long et doit être terminée sans pauses et ce dans un délai imparti, tout cela en portant un sac à dos de 60 lb, un fusil complet et votre propre eau.
Seulement un membre des forces armées britanniques sur dix réussit. Ce n’est pas pour les timorés et c’est potentiellement mortel. Des candidats ont perdu la vie, ils étaient soit morts de froid pendant des cours d’hiver, soit morts dans la canicule de l’été.
Bien sûr, ce sont des tragédies. Mais ce ne sont pas les guides, ce sont nos meilleurs qui combattants qui essaient d’entrer dans le SAS. »
Harry McCallion explique l’entraînement de ces soldats ne s’arrête pas après la sélection, il devient continu. C’est à partir de ce moment là que les trois principes d’action seront inculqués aux nouvelles recrues et que par exemple ils apprennent à gérer des prises d’otages.
D’après l’auteur, le personnel de SAS est formé pour réagir en un instant, pour prendre des décisions sur le moment. C’est pourquoi le SAS présent à Nairobi pour former les troupes kenyanes ne sera probablement pas réprimandé par sa hiérarchie pour avoir transgressé la règle qui oblige le personnel de formation à ne pas participer à des opérations militaires directes.
C’est l’entraînement et la capacité de réaction de ces hommes d’action qui permettent de protéger notre population.
Ci-après un extrait de l’article du Daily Mail à retrouver en entier dans les colonnes du quotidien britannique.
Photos from the scenes yesterday show the off-duty Special Forces warrior with combat gear over a casual jeans and purple shirt storming the building and rescuing civilians. He used a modified colt Canada rifle and carried a Glock 9mm side weapon as well as a knife for hand-to-hand combat
The off-duty Special Forces warrior, wearing combat gear over casual jeans and a purple shirt, was seen entering the complex in Nairobi and then emerging with terrified survivors
The SAS hero was also seen rescuing civilians from inside the hotel complex while members of the Kenyan security forces fired at the terrorists
The British special forces soldier carries a casualty out of the building with help from a member of the security forces
The British special forces soldier enters the building in Nairobi, Kenya, carrying his modified Colt Canada rifle
An image purporting to show one of the terrorists with a bandolier around his body and bullet casings scattered across the floor
Another image purporting to show one of the terrorists, with bullet damage to the wall behind him and wounds covering his corpse
AK-47s used by the terrorists (left) lie on the ground after being recovered by police, the five terrorists also wore bandoliers (right) which appear to be stuffed with rifle magazines and grenades
The British SAS soldier was reportedly in Nairobi to train Kenyan Special Forces when five Islamist terrorists attacked a luxury hotel complex in the city