Les Bretons sont-ils les êtres humains les plus intelligents de la planète ? Pour le savoir, nous devons consulter les travaux des chercheurs qui calculent le quotient intellectuel des différentes populations. Les données révèlent quelques résultats étonnants.

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Races humaines, QI, intelligence,

Cruelle déception pour nos lecteurs bretons : non, ils ne sont pas les êtres humains les plus intelligents au monde. Cette place revient aux Juifs ashkénazes selon les résultats les plus sérieux.

Voici ce qu’écrit à ce sujet le site QI et intelligence :

Le Q.I moyen des Ashkénazes se situe à un peu près 110, le plus élevé au monde (Europe, Amérique, Afrique du sud). Ils ont également la plus grande déviation standard à 17, ce qui augmente encore leur représentation parmi les hauts Q.I.

Avec une population de seulement 10 millions de personnes, ils ont gagné pas moins du tiers des prix Nobel mondiaux et représentent 50% des champions d’échecs.

Il y aurait un lien entre leur haute intelligence et la fréquence particulièrement élevée de certaines maladies génétiques au sein de leur population. Une très bonne analyse évolutive de l’émergence de l’intelligence ashkénaze: Natural history of ashkenazy intelligence, 2006, par Gregory Cochran, Jason H. et Harpending H.

Les ashkénazes ont également la plus haute fréquence de myopie de naissance, or la myopie est corrélée à +0,25 avec l’intelligence humaine. L’explication pourrait être un gène pléïotropique, c’est à dire un gène ayant un impact à la fois sur les yeux et sur le système nerveux central à savoir le cerveau. Il est à noter que les yeux sont des prolongements du système nerveux central.

Avoir un QI élevé ne garantit pas la réussite des groupes humains. D’autres facteurs entrent en ligne de compte : le dynamisme, l’esprit d’entreprendre, la culture, le fonctionnement de la société. Les Européens sont moins intelligents que les Chinois ou les Japonais, mais en tant que société ils sont arrivés à un meilleur résultat historique que les Asiatiques du nord.

Breizh infos a publié une présentation intéressantes des travaux du chercheur Richard Lynn pionnier du calcul et de l’estimation des QI nationaux à travers le monde, les chercheurs ont largement étudié les différentes corrélations entre QI moyen national et différents marqueurs. Avec, à chaque fois une corrélation très forte entre ce QI moyen du pays et son état d’avancement général. Dans une étude récente, deux chercheurs grecs ont révélé une corrélation significative entre QI national et complexité économique. Une preuve de plus que les différences intellectuelles entre les populations sont des éléments fondamentaux d’explication du monde.

Les pays avec un haut QI moyen produisent plus de produits complexes

« Soutenue par de solides résultats empiriques obtenus de plusieurs analyses différentes, cette étude démontre que les pays habités par des populations avec un haut QI produisent et exportent plus de produits complexes et sophistiqués. »
Les deux chercheurs sont clairs : plus un pays possède un QI moyen national élevé, plus il produit et diffuse des biens ou des services de qualité. Pour eux, cet effet positif s’additionne à l’effet « brut » du QI : « Nous avons établi de manière empirique que l’intelligence collective est bien reliée à une production plus sophistiquée et, en plus d’avoir un effet positif [direct] sur la croissance économique, l’intelligence a un effet positif indirect sur la croissance d’un pays via le savoir nécessaire à un pays pour produire des biens complexes et variés. »

Au sommet du classement : le Japon, l’Allemagne, la Suisse ou encore Singapour. En queue de peloton : Le Cameroun, le Nigeria ou encore l’Irak.

L’influence positive de la démocratie ?

En plus de l’intelligence moyenne nationale, les deux chercheurs ont découvert une possible influence positive de la démocratie : « Nous avons découvert que cet effet indirect est renforcé par la présence d’institutions démocratiques. »

Une corrélation intéressante qui peut être nuancée par deux éléments.
Premièrement, le chercheur principal est membre d’un service scientifique de la Commission européenne, une entité dédiée à la promotion de la démocratie. Il est donc possible que cette affirmation, évacuant étonnamment le terme « corrélation », soit touchée par un biais de confirmation.
Deuxièmement, certains pays (Chine, Mexique, etc.) produisent et exportent des produits complexes tout en étant des États peu démocratiques.

Une illustration de la puissance de l’impact du QI sur l’évolution des sociétés : en 1950, la Corée du sud et le Ghana étaient au même stade de développement économique.

Augmenter l’intelligence moyenne des habitants, une urgence nationale ?

Les chercheurs estiment que l’augmentation du QI moyen d’un pays est un impératif primordial : « Nos découvertes peuvent avoir des implications politiques intéressantes. Premièrement, elles tendent à prouver que mettre en place des mesures permettant la hausse de l’intelligence collective sont des problématiques de première importance étant donné que cela peut améliorer la capacité productive et le niveau de sophistication d’une économie. […] Deuxièmement, elles mettent en valeur une autre dimension : le fait que des institutions efficaces peuvent contribuer à l’efficacité générale d’un pays. »

Ces recommandations, comprises depuis longtemps en Chine ou à Singapour, émergent peu à peu en Europe à force de découvertes des chercheurs sur la question de l’intelligence humaine et de ses implications. Les dirigeants européens les entendront-ils ? Et oseront-ils admettre les implications d’un tel discours ? Rien n’est moins sûr.

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Photos DR et CC via Flickr de Frans Neve, Marco Solana et Maya Anaïs Yataghène.