Le tout puissant agent hollywoodien Harvey Weinstein est tombé de son piédestal quand des dizaines de femmes ont dénoncé des abus sexuels dont elles auraient été les victimes de sa part. Condamné à mort par le tribunal médiatique son procès ne devait être qu’une formalité. Mais les féministes toxiques sont tombées sur un os : une femme qui va peut-être remporter la bataille judiciaire pour Harvey Weinstein.

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Il est peu de personnes qui possèdent une apparence aussi peu flatteuse. Harvey Weinstein est le mètre étalon du sale type. Gros, vieux et moche, il personnifie le salaud qui profite d’une position sociable enviable pour abuser de jeunes femmes en quête de célébrité. Pourtant, le procès qui s’achève à New York révèle un portrait plus nuancé de l’homme et aussi dévoile de jeunes femmes calculatrices qui ont usé de leurs charmes pour faire avancer leur carrière. Défendu de main de maître par une avocate de renom, Donna Rotunno, sont sort n’est pas scellé et le verdict peut réserver des surprises car un acquittement n’est pas à exclure.

 

Harvey Weinstein aux Peabody Awards quand il était un producteur clef de Hollywood.

Miranda Devine a publié dans le New York Post un passionnant article qui dévoile les coulisses du procès d’Harvey Weinstein qui s’achève actuellement à New York.

Le déroulement du procès explique sans doute le relatif silence médiatique. Les choses ne se déroulement pas aussi bien que le souhaiteraient les féministes toxiques qui se régalent du mouvement MeToo.

Le féminisme toxique s’est emparé de l’affaire Harvey Weinstein pour lancer le mouvement MeToo qui a cherché à criminaliser tous les hommes.

Certes, le florilège de témoignages recueillis depuis le début du procès expose aux yeux de tous qu’Harvey Weinstein est un gros porc qui manquait d’empathie pour les femmes qu’il utilisait pour sa satisfaction personnelle depuis le début de sa carrière d’agent  et de producteur hollywoodien.

Mais cela n’en fait pas un violeur pour autant.

Harvey Weinstein avec l’actrice Emma Watson.

Grâce au podcast The Harvey Weinstein trial unfiltered des journalistes Phelim McAleer et Ann McElhinney, qui offre chaque jour des comptes rendus détaillés des audiences avec le verbatim des dépositions et des interventions de avocats, rendus de vive voix par des acteurs, on a l’impression d’être présent au procès et ce travail permet de suivre presque en direct les audiences.

Il en ressort que l’accusation n’a pas été en mesure de prouver avec certitude qu’Harvey Weinstein a violé qui que ce soit. Au contraire, il en ressort qu’il n’avait aucun besoin de le faire, les aspirantes actrices et celles en mal de trouver un boulot se pressaient à sa porte pour obtenir des faveurs.

Harvey Weinstein est devenu le mètre étalon du sale type.

Des quatre-vingt femmes qui ont prétendu être les victimes d’Harvey Weinstein, l’accusation n’en a finalement retenu que deux.

Jessica Mann, aujourd’hui âgée de 34 ans, un postulante actrice qui n’a jamais réussi dans le métier, a rencontré Harvey Weinstein dans une soirée à Hollywood quand elle avait 25 ans et elle prétend avoir été violée par lui dans un hôtel de Manhattan en 2013.

Pourtant, en dépit de ce « viol », elle a poursuivi des années durant une relation personnelle étroite avec le producteur, sans jamais évoquer de près ou de loin ce « viol » ni avec lui ni avec qui que ce soit.

Le féminisme toxique a cherché à transformer la nécessaire lutte contre les violences sexuelles, un combat culturel contre les valeurs viriles dans la société.

La défense a retrouvé des centaines de courriels envoyés par Jessica Mann à Harvey Weinstein après le « viol » dans lequel elle dévoile qu’ils sont intimes au point qu’elle veut lui présenter sa mère.

Dans un courriel à une amie,  lu à voix haute durant le procès, Jessica Mann se vante de « tailler des pipes à un gros producteur de Hollywood ».

Difficile de croire que c’est le genre de propos que tiendrait la victime traumatisée d’un viol.

Comme le souligne l’avocate de la défense, Jessica Mann a fait le choix de plaire à un homme en mesure de favoriser sa carrière.

La marche des « putes » contre le viol et le masculinisme.

L’autre « victime », Miriam « Mimi » Haleyi, aujourd’hui âgée de 42 ans, affirme avoir été forcée à une fellation en 2006.  Il n’a pas été compliqué pour la défense de démontrer qu’après ce « viol »,  Miriam Haleyi a accepté des séjours d’hôtel, des voyages en voiture de luxe ou de coûteux billets d’avion et envoyé un sans nombre de messages avec des « beaucoup d’amour » à Harvey Weinstein.

Il est possible de verser des larmes de crocodile sur le sort de ces femmes « exploitées » par Harvey Weinstein. Mais on est loin d’un cas de viol en mesure d’être sanctionné pénalement.

Aujourd’hui le mouvement MeToo est en pleine retraite. Les mensonges des féministes toxiques ont été mis en évidence par de vrais procès.

Comme l’explique Me Rotunno, si l’accusation parvient à convaincre les jurés, n’importe quel homme pourra être accusé de viol des années après ce qui fut au départ une rencontre consentie.

L’avocate explique que l’accusation a bâti un « monde alternatif où les femmes ne sont pas responsable de se rentre à des soirées, qu’elles ne choisissent pas de flirter avec tel ou tel  homme, qu’elles ne sont pour rien dans les billets d’avion qu’elles acceptent ou les rôles qu’elles aspirent à jouer ».

Le mouvement MeToo déconsidère les vraies campagnes contre le viol comme celles qui ont lieu en Afrique.

Comme l’a souligné Me Rotunno dans sa plaidoirie, il faudra beaucoup de courage aux jurés pour juger pénalement sur des faits et ne pas suivre les injonctions du tribunal médiatique qui ne juge que sur les émotions.

L’hystérie du féminisme toxique est une réalité. Les jurés doivent s’attendre au pire s’ils acquittent Harvey Weinstein, comme tous ceux qui ont participé à sa défense l’ont découvert à leurs dépens. Par exemple, la spécialiste Elizabeth Loftus qui a expliqué aux jurés comme la mémoire humaine peut être soumise à des pressions, a perdu son poste à la New York University.

Harvey Weinstein a été un prétexte pour s’en prendre à Donald Trump.

Si Harvey Weinstein est acquitté, on rappellera à un système médiatique totalement corrompu que les condamnations médiatiques ne sont pas la justice. C’est un faible rempart qui nous protège encore. Mais pour combien de temps ?

L’extrême-gauche américaine s’est aussi emparée de l’affaire Harvey Weinstein.

Retrouver l’article du New York Post en cliquant ici.

Photos DR et CC via Flickr de Atomtetsuwan, Chase Carter, David Shankbone, Duncan C, GovernmentAZ, Jeanne Menjoulet,  Peabody Awards, Rob Kall, Thomas Hawk, Working Families Party.