La Turquie ouvre les vannes pour que les millions de déplacés qu’elle abrite puissent entrer de manière illégale en Europe. C’est une crise gravissime que le peuple grec affronte avec courage.

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La Grèce « n’acceptera aucune demande d’asile pendant 1 mois » et « expulsera tous les migrants franchissant sa frontière » ont déclaré les autorités du pays, après l’afflux massif de migrants, afflux provoqué par la Turquie, qui s’est révélée ces derniers jours être ce que beaucoup avaient déjà dénoncé, à savoir un ennemi juré de l’Europe et des Européens.

En attendant, c’est la Grèce qui se retrouve à faire face, seule, abandonnée par les autres nations européennes pour le moment (ce qui va encore faire se demander à des citoyens à quoi sert l’UE), en première ligne pour repousser cette invasion migratoire

Et les mesures ont été rapidement prises, signe de la gravité de la situation :

  • – Suspension de toutes les demandes d’asile pendant un mois

  • – Expulsion de tous les migrants franchissant la frontière grecque

  • – Déploiement de la Force d’intervention rapide européenne en mer Egée

Par ailleurs, excédés par le fait de se voir imposer depuis des années des migrants sur leur île (et d’en subir les conséquences économiques, culturelles, sécuritaires), des habitants de l’île grecque de Lesbos ont mis le feu dimanche soir à un centre d’accueil inoccupé de migrants près de la plage de Skala Sykamineas, après en avoir bloqué l’entrée.

Ce centre, autrefois géré par le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU, avait été fermé fin janvier. Il accueillait auparavant les migrants avant qu’ils soient conduits vers un centre d’hébergement sur l’île. Craignant qu’il rouvre ses portes, les habitants l’ont ensuite incendié partiellement.

La population, en colère (que certains journalistes militants continuent pour protéger le système à qualifier de « groupes d’extrême droite » – alors même qu’Aube Dorée par exemple, est très peu implantée sur l’île) s’en est par ailleurs prise à la représentante locale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés prise à partie par des habitants à Lesbos, mais aussi à des journalistes militants et membres d’ONG accusés de faciliter l’immigration vers l’Europe et plus précisément vers ces îles grecques.



De son côté, l’ONU prône à nouveau à mots couverts l’accueil et la collaboration à l’invasion migratoire :  « Les Etats ont certes le droit légitime de contrôler leurs frontières et de gérer les mouvements irréguliers, mais ils devraient se retenir d’user d’une force excessive et disproportionnée et mettre en place un système permettant de faire une demande d’asile de manière ordonnée », a écrit un porte-parole du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), Babar Baloch.

L’Histoire semble s’accélérer du côté de la Grèce et des portes de l’Europe…

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Les illustrations sont toutes DR et proviennent de captures d’écran de comptes publics sur Twitter.