La rencontre en Flandre de Marine Le Pen et de Steve Bannon pour coordonner une résistance européenne au pacte en faveur de l’immigration de masse que veut imposer l’ONU offre une première note d’espoir.

You are currently viewing La rencontre en Flandre de Marine Le Pen et de Steve Bannon pour coordonner une résistance européenne au pacte en faveur de l’immigration de masse que veut imposer l’ONU offre une première note d’espoir.

Alors que les nationalistes flamands présents au sein de gouvernement belge de Charles Michel s’opposent à la signature du pacte de Marrakech, le premier ministre belge va quand même le signer « à titre personnel ».

C’est pour muscler la riposte à ce pacte mortifère pour notre continent que se rencontrent au sein du parlement flamand Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, Steve Bannon l’idéologue américain derrière la victoire électorale de Doland Trump en 2016 et Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang, le vieux parti nationaliste flamand qui reprend des forces après une éclipse électorale.

Véritable génie de la communication politique, Steve Bannon veut unifier les forces patriotes du continent européen contre le projet mondialiste du Grand Remplacement.

Steve Bannon connaît peu et mal les tours et détours des partis patriotiques en Europe. Son ancrage anglo-américain ne lui offre pas toutes les clefs de compréhension dont il aurait besoin pour bien engager le dialogue avec les Français, les Italiens ou les Hongrois.

Pourtant, il possède un savoir faire et l’accès à des sources de financement qui serait utiles pour créer un véritable mouvement patriotique pan-européen capable de fédérer et de mettre en musique des forces de résistance qui pour le moment œuvrent en ordre dispersé.

Selon le quotidien la Croix, un des rares à s’intéresser à cette rencontre :

Au moyen de sa fondation, Steeve Bannon voudrait mettre à disposition des études, des sondages, des analyses pour favoriser leur victoire. Des méthodes déjà éprouvées par les pro-Brexit, lors du référendum britannique du 23 juin 2016, de même que lors des élections présidentielles américaines, via la société Cambridge Analytica.

Pour l’heure, Steeve Bannon compte plus de sympathisants que de réels adhérents à son organisation. Il ne fédère réellement parmi ses membres que le Parti populaire belge (qui n’a aucun eurodéputé), la Ligue italienne du ministre de l’intérieur Matteo Salvini (5 eurodéputés) et les Frères d’Italie (aucun eurodéputé). Néanmoins, de nombreux responsables nationalistes ont eu des contacts avec Steeve Bannon, du premier ministre Viktor Orban à Marine Le Pen en passant par le Hollandais Geert Wilders.

A la tête du site d’informations alternatif Breitbart, Steve Bannon a démontré la puissance des moyens de réinformation pour contrer le discours des médias dominants au service du projet mondialiste.

Les couineurs d’extrême-gauche ne supportent l’idée de la venue de Steve Bannon au parlement flamand. Joris Vandenbroucke déclare :

«Steve Bannon est cet homme qui considère que le prédicat raciste ou xénophobe devrait être porté comme un signe de distinction. Que le Vlaams Belang lui organise une plate-forme en dit long sur (le président du VB) Van Grieken et son parti».

Le pacte de Marrakech a été négocié dans la coulisse par les représentants des pays membres de l’ONU dans le but de normaliser les migrations.

Le pacte cherche à diffuser un code de bonne conduite qui respecte les droits des migrants.

A aucun moment, il ne valorise le droit des peuples victimes de migrations à défendre leur avenir.

Au contraire, il impose la norme de la « normalité » des migrations et la nécessité de les encadrer, mais à aucun moment de les interrompre ou de les inverser.

Grâce à des lanceurs d’alerte de la réinformation, les dirigeants ont commencé à comprendre ce que leurs administrations avaient concocté dans leur dos.

Un tiers des nations qui avaient participé aux négociations a déserté le pacte.Comme le remarque avec regret le Monde :

En plus des Etats-Unis, l’Italie, l’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Suisse, l’Australie, Israël et la République dominicaine ont décidé de ne pas se rendre au Maroc et de se désengager d’un texte pourtant non contraignant présenté comme un simple « guide des bonnes pratiques » en matière migratoire. La Belgique connaît aussi une crise majeure qui fragilise son gouvernement depuis que son premier ministre, Charles Michel, à annoncer vouloir se rendre à Marrakech, contre l’avis de son partenaire de coalition, le parti nationaliste flamand (NVA).

Dans les couloirs de l’organisation, les diplomates ne cachent pas leur sidération face à l’ampleur et à la soudaineté de la crise politique née du soupçon que l’ONU s’est accordée en secret sur un « droit à la migration ». « Le pacte n’a aucune valeur juridique,martèle l’un d’eux. Les appels aux référendums qu’on entend de-ci, de-là sont un non-sens, puisque ce pacte ne modifie pas les lois nationales et que les Etats restent souverains en matière de droit migratoire. »

 

Le renoncement du président Macron à se rendre à Marrakech pour la signature en grande pompe du pacte est une première victoire.

Il ne faut pas croire les défenseurs du pacte qui insistent sur son caractère non contraignant. Il n’en est rien. C’est une orientation morale très importante et un point de référence pour les politiques des nations à l’égard du phénomène migratoire.

Il est donc vital de le combattre. La rencontre entre Steve Bannon et Marine Le Pen est un pas dans la bonne direction.

 

Photos CC deGage Skidmore, du Vlaams Belang via Flickr. Retrouver les articles de la Croix et du Monde en cliquant ici et ici.

Aidez la France rebelle à se battre contre les médias dominants. Faites un don en cliquant ici.