Quand on croit que le délire des gauchistes, et autres bobos fanatisés par un antiracisme hors de tout contrôle, a atteint une nouvelle limite qui semble infranchissable, on trouve toujours un crétin prétentieux qui crève le plafond de la bêtise crasse par une nouvelle énormité.

You are currently viewing Quand on croit que le délire des gauchistes, et autres bobos fanatisés par un antiracisme hors de tout contrôle, a atteint une nouvelle limite qui semble infranchissable, on trouve toujours un crétin prétentieux qui crève le plafond de la bêtise crasse par une nouvelle énormité.

La dictature du politiquement et du racialement correct est devenue insupportable.

Dans la course à la vertu des progressistes, il faut toujours dénoncer le racisme qui se serait glissé dans le plus petit interstice de la vie quotidienne ou de la production littéraire ou médiatique.

Est considéré comme gagnant celui qui arrive à identifier une intention raciste là où personne ne l’avait auparavant détectée.

Ce sont parmi les crétins diplômés qui enseignent à nos enfants dans les universités que l’on trouve ces Savonarole de pacotille qui croient briller en devenant des procureurs.

La dernière victime en date de ces idiots en toge n’est autre que le personnage de fiction adoré des enfants : Mary Poppins. 

Voici la célèbre scène du film Mary Poppins qui permet un un crétin d’universitaire américain de décréter pompeusement que le film est raciste.

Dans un monde universitaire où la tyrannie du politiquement correct est une norme d’acier qui commande la carrière des universitaires, pour monter en grade il faut faire ses preuves en tant que bon combattant du marxisme culturel.

Un des moyens les plus simples pour gagner des points à cette indigne course à l’échalote, c’est de dénoncer sans trêve tout qui contribue de près ou même de très loin au «racisme».

Un bel exemple nous est fourni par Daniel Pollack-Pelzner qui a pondu un imbuvable article dans le New York Times pour dénoncer l’insupportable racisme de Mary Poppins.

Le grand argument que sort de sa manche cet universitaire est la fameuse scène du ramoneur sur les toits.

Le délire d’un crétin sur le prétendu racisme de Mary Poppins semble risible. On peut croire que dans ce cas le ridicule tue… il n’en est rien. Cet imbécile a de nombreux petits frères tout aussi malfaisants qui œuvrent plus bas dans l’échelle. Ils sont instituteurs, bibliothécaires, travailleurs sociaux… Bientôt, une école va déprogrammer le film car il ne serait plus « approprié », une bibliothèque va le retirer du catalogue des films pour enfants… Grâce à des milliers d’initiatives impulsées par cet oukaze progressiste, un grand film va sombrer dans l’oubli et avec nous un pan de notre identité.

Tout le monde se souvient de cet instant magique où Julie Andrews danse sur le toit avec son partenaire ramoneur, sans doute une des meilleures scènes dans ce chef d’oeuvre de Disney de 1964.

Ce qui met en fureur Daniel Pollack-Pelzner est…  le visage de Mary Poppins.

En toute logique, Mary Poppins recueille une bonne dose de suie dans cette scène. Et c’est là où le bât blesse. Au lieu de se nettoyer le visage, elle se prend au jeu et se reproudre en noir pour se noircir davantage…

Or, dans le monde malade où vivent ces guerriers de l’antiracisme, quand un Européen se noircit le visage intentionnellement il se rend coupable d’un affront aux personnes de couleur car il reprend intentionnellement ou pas la tradition du début du XXe siècle de ces acteurs qui se grimaient en noir pour jouer le rôle d’Afro-Américains dans des films ou des pièces de théâtre.

Voici un exemple de cette ancienne tradition du music-hall américain quand des chanteurs européens se noircissaient le visage pour jouer le rôle d’Afro-Américains.

L’attaque contre Mary Poppins peut semble marginale et trop excessive pour que l’on réagisse. Ce serait une erreur. Il faut se battre à chaque fois que des marxistes essayent de détruire notre identité et notre héritage car, sinon, nous allons périr de ce vieux supplice chinois de la mort par mille blessures. Aucune n’est mortelle ni même grave, mais toutes cumulées provoquent la mort du sujet.