Les Anglais manipulent les pays européens grâce à des agents d’influence. Des révélations stupéfiantes que les médias taisent. Nous les révélons à leur place.

Le pouvoir médiatique et politique a pris peur de la puissance croissante de la réinformation. Des sites comme TV Libertés, Breizh infos ou Boulevard Voltaire sapent chaque jour le colossal édifice de bourrage de crâne patiemment bâti par les forces de l’argent, à travers le pouvoir médiatique, et le pouvoir politique à travers ses lois restreignant la liberté d’expression.

La récente révolte des gilets jaunes montre aux élites bien pensantes ce qui se passe lorsque le peuple reprend sa liberté de parole. Il est donc vital de lutter contre la réinformation en les accusant de diffuser de fausses nouvelles, les « fake news », et aussi d’empêcher des personnes porteuses d’un projet politique hostile au mondialisme d’arriver à des positions de pouvoir. 

Pour la première fois est révélé au grand jour le mécanisme de ces manipulations. Une exclusivité en France de la France rebelle.

En juin 2018, le site Breizh Infos avait été le premier en France à révéler que le colonel Pedro Baños était pressenti pour diriger un important organisme de sécurité, en mesure d’influencer la politique sécuritaire des autres pays européens. Cet article fait la démonstration de l’importance de la réinformation pour que les citoyens connaissent le dessous des cartes.

Voici quelques mois, en juin 2018, quand la droite a été chassée du pouvoir à Madrid par un tout jeune responsable socialiste, Pedro Sanchez, toute la presse s’extasie sur le fringant gouvernement espagnol, en soulignant notamment une présence majoritaire de femmes.

Toutefois, parmi les seconds couteaux, quelques personnalités inattendues ont été pressenties, comme Pedro Baños, que l’on disait futur directeur de la Sécurité nationale.

Colonel en retraite, Pedro Baños a eu un parcours brillant au sein des forces armées espagnoles. Après avoir travaillé à l’état-major, il est devenu chef du contre-espionnage et de la sécurité de l’Eurocorps à Strasbourg avant de donner des cours à l’École supérieure de guerre. Durant la présidence espagnole de l’Union européenne, il a fait partie des plus hautes instances du ministère de la Défense.

Derrière ce curriculum brillant et très conventionnel se cache un profil plus original d’un homme qui refuse l’allégeance à un modèle atlantiste des relations internationales et qui cherche un rapprochement entre l’Europe et la Russie. Il n’hésite pas à intervenir sur les médias russes comme Russia Today ou Sputnik.

Le colonel Pedro Baños est un expert internationalement reconnu et ses manuels de géopolitique sont de grands succès de librairie. Il défend des positions politiques qui cherchent à préserver les intérêts de l’Europe et des Européens face aux défis du monde moderne, notamment les migrations de peuplement et la menace du terrorisme de groupes de musulmans radicalisés.

Sur les réseaux sociaux, le colonel Baños publie des messages en appui à Vladimir Poutine qui n’ont pas été du goût de l’ambassade américaine à Madrid. Il a notamment commenté les bons résultats du président russe dans les sondages en écrivant : « On aurait bien envie dans l’Union européenne d’avoir un responsable politique avec ne serait-ce que la moitié de la popularité de Poutine ».

Dans un livre récent « Comment on domine le monde », il analyse les rapports de force dans les relations internationales, les affrontements, l’usage de la manipulation comme arme de guerre et l’évolution dans les alliances entre les grandes puissances.

Le colonel Baños est aussi un spécialiste reconnu du terrorisme islamiste ; en février 2018, dans des déclarations à un quotidien basque, il est sorti de la bien-pensance en dénonçant l’idéologie de la « diversité » utilisée comme moyen pour diviser les Européens et les courants migratoires musulmans qui « cassent l’Europe ».

Preuve du peu d’empathie du colonel Baños avec l’ordre politique atlantiste et la morale médiatique occidentale, les conservateurs du Parti populaires et Ciudadanos ont demandé à ce qu’il ne soit pas nommé à un poste de responsabilité au gouvernement en raison de ses opinions trop favorables à la Russie.

Les médias n’ont pas tardé à lâcher les chiens contre Pedro Baños dont on murmure une proximité intellectuelle avec une figure de l’extrême gauche espagnole, le sulfureux géopoliticien Jorge Verstrynge qui fut un des poulains de la Nouvelle Droite française et d’Alain de Benoist dans les années 1970 avant d’évoluer vers une gauche identitaire et musclée dans l’orbite de Podemos.

Jorge Verstrynge, l’éminence grise du parti d’extrême-gauche Podemos, est un intellectuel aussi atypique que brillant. Elevé dans le sérail de la Nouvelle Droite française d’Alain de Benoist, ancien responsable d’un parti de droite espagnol, il effectue un virage radical en direction d’une gauche aux accents identitaires qui cherche à protéger les intérêts des Espagnols les plus pauvres contre les dérives d’une migration de peuplement tout aussi massive qu’encouragée par le mondialisme.

Finalement, après une brève résistance, le gouvernement de Pedro Sanchez cède devant la montée des boucliers médiatiques contre Pedro Baños et le remplace à la tête de l’organisme de sécurité nationale à un militaire fort honorable mais dont le manque d’originalité et d’idées novatrices rassurait les milieux atlantistes.

En revanche, personne ne connaissait les coulisses de cette non nomination. Que s’était-il passé pour que l’homme le mieux qualifié pour devenir le directeur de la sécurité nationale n’obtienne pas son poste ?

Il a fallu attendre plusieurs mois que la lumière se fasse et révèle les mécanismes sordides où le pouvoir politique et le pouvoir médiatique se donnent la main pour façonner à leur manière le destin des peuples.

Paradoxe de la campagne de dénigrement dont il a été la victime, le colonel Pedro Baños est devenu une personnalité connue non seulement en Espagne mais dans de nombreux pays étrangers. Son livre sur les mécanismes du pouvoir international est maintenant une référence pour tous ceux qui veulent comprendre comment fonctionnent les relations internationales.

A l’origine de toute l’affaire, des hackers anonymes qui publient début novembre 2018 sur un serveur un ensemble de documents secrets de l’ONG Integrity Initiative où il restent inaperçus avant d’être repris par des journalistes russes. La trouvaille est d’importance. Ces documents dévoilent comment des fonds gouvernementaux sont utilisés pour influencer l’opinion publique et orienter la politique de pays importants comme la France, l’Italie ou l’Espagne.

Le but avoué de ces manœuvres est de lutter contre l’influence russe grâce à des équipes d’agents d’influence dans chaque pays, en mesure d’intervenir sur demande du quartier général londonien. Des centaines de personnalités ont été approchées et beaucoup ont donné leur accord pour se joindre au dispositif.

Le financement de ces opérations vient de fonds du gouvernement britannique, du département d’Etat américain, de l’OTAN et même de FaceBook qui a versé pas moins de cent mille livres !

C’est une fuite de documents secrets qui a permis de connaître les secrets de l’organisme de manipulation Integrity Initiative.

Rapidement, les enquêteurs se mettent au travail et identifient dans le conseil d’administration d’Institute of Statecraft, l’organisation mère d’Integrity Initiative, des personnalités avec une expérience militaire et des relations institutionnelles qui conduisent tout droit au Foreign office et aux organismes d’espionnage

 

Les documents récupérés par des hackers dévoilent l’organisation interne de cet organisme d’influence qui fonctionne en mobilisant sur demande des équipes de spécialistes dans chaque pays européen.

Le siège d’Integrity Initiative dans les environs d’Edinbourg, en Ecosse.

Un exemple d’opération réussie est trouvé dans les documents exfiltrés : l’opération Moncloa.

Voici le détail de cette opération telle qu’elle est décrite par ce document secret d’Integrity Initiative (voir illustration suivante).

Le 7 juin.

12h00 L’équipe espagnole apprend que Pedro Baños, une personnalités aux vues pro-russes bien connues, doit être nommé deux jours plus tard directeur de la Sécurité nationale espagnole, un organisme attaqué à la présidence du gouvernement et qui est très impliqué dans la mise en forme de la politique étrangère espagnol.

14h00 Le patron de l’équipe espagnole (Nico de Pedro) alerte les autres membres et prépare un dossier pour informer les grands médias espagnols. Le membres de l’équipe démarrent une campagne sur Twitter pour tenter d’empêcher la nomination.

15h45 L’équipe espagnole alerte le quartier général britannique qui relaie l’information aux autres pays pour susciter un soutien international à la campagne espagnole.

Un lien par WhatsApp pour coordonner l’offensive sur Twitter afin de créer le buzz. Nico de Pedro publie un article sur le site espagnol de StopFake qui est à son tour retraité par des influences importants.

L’équipe nourrit en informations les quotidiens El Pais (de gauche) et El Mundo (centre-droit) pour les informer. Elle informe également leurs contacts dans les ambassades française et britannique.

19h45 L’équipe espagnole estime que la campagne a suscité assez de buzz pour attirer l’attention sur Twitter. Des contacts au Parti socialiste espagnol confirment que le président du gouvernement a bien reçu le message. Des diplomates espagnols entrent en scène pour témoigner de leur préoccupation. Les partis d’opposition Partido popular et Ciudadanos expriment à leur tour publiquement leur refus de Pedro Baños.

20h00, la campagne est victorieuse. La réputation de Pedro Baños a été gravement altérée et ses perspectives de nomination ont disparu.

Les journalistes ont la surprise de trouver parmi les documents « exfiltrés », le détail de l’opération Moncloa qui a permis d’empêcher l’arrivée de Pedro Baños à la tête de la sécurité nationale espagnole.

Au quartier général londonien, les organisateurs sont tellement contents du succès de l »opération Moncloa qu’ils en détaillent le fonctionnement dans plusieurs notes internes destinées à leurs financeurs et aussi aux groupes dans les autres pays européens pour leur expliquer comment lancer d’autres campagnes similaires. En voici une : 

Page 1 du compte rendu de l’opération Moncloa. Son présentés des exemples des twitts qui ont lancé la campagne de dénigrement contre Pedro Baños et des twitts de personnalités qui ont relayé ces messages.

Page 2 du compte rendu de l’opération Moncloa. On y trouve des liens vers les premiers relais médiatiques de l’opération de dénigrement contre le colonel Baños et une capture d’écran de leur canal de communication consacré à coordonner la campagne dans toute l’Europe.

 

Page 3 du compte rendu de l’opération Moncloa. Liste des principaux membres du réseau hors d’Espagne qui ont relayé la campagne contre le colonel Baños.

En dépit de l’importance des révélations, comme  il fallait s’y attendre, les grands médias n’ont pas repris les informations. Ce sont les médias russes, et pour cause, qui l’ont fait et la réinformation commence à son tour à le faire.

Ce silence face à une intrusion aussi patente dans les affaires intérieures d’un pays contraste fortement avec l’hystérie aux Etats-Unis sur la prétendue ingérence russe dont on trouve aucune preuve en dépit de deux années d’une enquête exhaustive.

C’est Chris Williamson, député travailliste à la Chambre des communes qui contribue à dévoiler en public le pot aux roses révélé par les fuites de documents secrets. Au départ, il est scandalisé par la campagne de dénigrement contre le chef du parti travailliste, accusé d’être aux ordres du Kremlin.

Dans une lettre détaillée envoyée au président du gouvernement espagnol, il explique les mécanismes de la manipulation qui a permis à une organisation spécialisée dans la lutte contre les « Fake news », de saboter la nomination de Pedro Baños.

Le député explique à Pedro Sanchez qu’en réponse à une question posée fin novembre, un ministre du gouvernement britannique a avoué que le Foreign Office a versé plus de deux millions de livres à l’association Integrity Initiative lancée en 2015 par une autre association dont le but est de défendre la démocratie contre la désinformation.

La lettre du député travailliste Chris Williamson a mis le feu aux poudres en révélant officiellement les mécanismes secrets par lesquels Pedro Baños a été écarté du pouvoir.

Au cours des dernières semaines, poursuit-il, il est apparu qu’une équipe d’Integrity Initiative opère dans votre pays comprenant des journalistes, des experts, des universitaires et même des politiques. On y trouve des députés de Ciudadanos, d’anciens ministres et des membres du Conseil européen des relations étrangères.

Il apparait, insiste le député, qu’Integrity Initiative a joué un rôle déterminant dans la campagne contre un candidat à un poste important dans votre pays : celle du colonel Baños. C’était l’opération Moncloa. A cette époque, on disait partout que le colonel Baños était votre premier choix  pour être le prochain directeur de la Sécurité nationale mais que cette nomination a rencontré une forte opposition de la part de Ciudadanos et du Partido popular.

En réalité, dès que le nom de Pedro Baños est apparu comme candidat potentiel à ce poste, c’est équipe espagnole  d’Integrity Initiative qui a commencé ses opérations, avec l’aide de précieux concours au Royaume Uni et ailleurs. Un dossier à charge a été rapidement assemblé et envoyé aux différents médias pendant que des influences mettaient en doute cette nomination sur les réseaux sociaux en dépit de sa longue carrière au service de l’Espagne.

Le député appuie là où ça fait mal : Toutes ces opérations ont été planifiées par une organisation britannique qui est financée par le gouvernement du Royaume-Uni. Les activités de l’équipe espagnole d’Integrity Initiative ne rien d’autre qu’une intervention d’une puissance étrangère dans le processus démocratique espagnol qui vise à saper la souveraineté de l’Espagne.

Le député ajoute qu’il a interrogé le 12 décembre Alan Duncan sur les opération d’Integrity Initiative en Espagne en relation avec la nomination potentielle de Pedro Baños. Le ministre a refusé de répondre sur ce point.

Chris Williamson conclut sa lettre en insistant sur la gravité des faits et il appelle à une enquête approfondie.

Cette enquête en appelle d’autres. Nous avons besoin de décortiquer les documents mis en ligne et mettre en lumière les activités de cet organisme britannique en France dont nous connaissons le nom des agents :

Voici la liste des personnes qui sont présentées comme les relais en France de l’organisme de désinformation et de manipulation politique Integrity Initiative.

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