Le navire affrété par Médecins sans frontières qui allait recueillir de pseudo réfugiés au large des côtés libyennes arrête ses activités. Un beau succès pour le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini.

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Loin de sauver des réfugiés en perdition au milieu de la Méditerranée, le navire de sauvetage Aquarius, affrété par Médecins sans frontières allait tranquillement les cueillir des mains des passeurs à quelques encâblures de la côte libyenne, se faisant  ainsi les complices, volontaires  ou non des marchands d’esclaves des temps modernes.

Parangon de la vertu humanitariste, les bobos de Médecins sans frontières ont affrété un navire qu’ils ont transformé en arche de Noé de l’immigration illégale travestie en crise migratoire.

Première victime de ces apprentis sorciers du Grand Remplacement, l’Italie où ils allaient vider leur cargaison au lieu de la ramener au port le plus proche, soit en Libye soit en Tunisie.

Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur ne l’entendait pas de cette oreille. Après beaucoup de guérilla juridique, il a fini par trouver le point faible dans la cuirasse de protection des bien-pensants déguisés en marins en goguette.

L’extrême-gauche a pris fait et cause en faveur de l’Aquarius, démontrant ainsi que ce navire n’est qu’un moyen de déstabiliser notre continent.

L’Aquarius est mouillé dans le port de Marseille depuis plus de deux mois suite à ce que l’association dénonce comme des « campagnes de diffamation » conduites par le gouvernement italien.

Le mois dernier, des procureurs italiens ont dénoncé sans rire que l’Aquarius pouvait être le vecteur de maladies infectieuses comme le sida, la méningite et la tuberculose. C’est de bonne guerre.

Rivalisant en imagination, les robins italiens ont eu l’idée de mettre en examen  vingt-quatre personnes associées avec les opérations de l’Aquarius, dont le commandant, pour avoir occulté des déchets dangereux sous de fausses appellations.

En fait, l’équipage change les vêtements des pseudo réfugiés et leur en donne d’autres. Les hardes récupérées sont contaminées avec toutes sortes de vecteurs de maladies, germes, virus ou même des poux. En les qualifiant de déchets « spéciaux » au lieu de « déchets toxiques » l’équipage a commis une faute administrative dont les procureurs italiens se sont emparés avec brio.

L’erreur de classement des hardes laissées à bord de l’Aquarius par les pseudo-réfugiés fut une erreur fatale des organisateurs des expéditions de pêche au migrant.

Les larmes de crocodile des bobos en blouse blanche sont abondantes et pour peu on risque de se noyer dedans. Voici ce que dit Vickie Hawkins, une des responsables de MSF :

C’est un jour noir. Non seulement l’Europe a failli dans son devoir de fournir des moyens de recherche et de sauvetage, mais elle a activement contribué à saboter les efforts des autres pour sauver des vies.

La fin de l’Aquarius a un résultat immédiat : davantage de vies seront perdues en mer. Des morts que l’on aurait pu éviter seront ignorées et pas prises en compte. On se trouve devant un cas exemplaire du « loin des yeux, loin du coeur ». pour les responsables européens alors que des hommes, des femmes et des enfants vont mourir.

Un peu d’hyperventilation de la part de MSF ce qui leur va bien pour leurs relations publiques et leurs levages de fonds.

Les couinards de MSF accusent les autorités européennes d’aggraver  les souffrances de milliers de personnes (il font référence aux pseudo-réfugiés) en permettant aux garde-côtés libyens de faire leur travail en recueillant les migrants en mer pour les « forcer » à retourner en Afrique du Nord, ce qui à leur yeux constitue une « claire violation des lois internationales ».

La mobilisation de l’extrême-gauche italienne n’a pas fait vaciller le ministre de l’Intérieur italien, bien au contraire.

Dans les colonnes de Libération, les responsables de MSF ont cherché à toucher la corde sensible de leur public.

«Renoncer à l’Aquarius a été une décision extrêmement difficile à prendre», déclare dans un communiqué Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée, en déplorant «les attaques incessantes dont le navire et ses équipes ont fait l’objet».

Mais l’ONG basée à Marseille «explore déjà activement les options pour un nouveau navire et un nouveau pavillon», et «étudie sérieusement toutes les propositions d’armateurs qui lui permettraient de poursuivre sa mission de sauvetage». «Nous refusons de rester les bras croisés sur le rivage alors que des gens continuent de mourir en mer», assure Frédéric Penard. «C’est un jour sombre», a pour sa part déploré dans un communiqué distinct Nelke Mander, directrice générale de MSF, pour qui «la fin de nos opérations à bord de l’Aquarius signifie davantage de morts en mer».

Grâce à l’imagination débordante des procureurs italiens encouragés à préserver leur peuple par le ministre de l’Intérieur Salvini, l’Europe est protégée des méfaits de l’Aquarius. Mais cette bataille gagnée n’est pas la fin de la guerre. L’extrême gauche en blouse blanche nous réserve d’autres surprises. Un nouveau bateau, sous un nouveau pavillon, tout est envisageable. La véritable bataille à remporter est celle de l’opinion. Elle est loin d’être gagnée tant le terrain est miné par des médias de masse ouvertement favorables au Grand Remplacement. C’est pour cela qu’il est vital de soutenir les médias alternatifs comme TV Libertés, Breizh Infos ou le Boulevard Voltaire.

Photos CC via Flickr de David Holmes, Jacques Billaudel, Jeanne Menjoulet. Retrouvez l’article de Libération en cliquant ici.