Dimanche soir, les Français ont assisté à la résolution de huit longs mois de campagne présidentielle qui nous ont réservé quelques surprises ! En effet, l’arrivée d’Éric Zemmour a chamboulé le carcan qui enserre la politique française depuis trop longtemps. Les partis établis comme le PS ou les Républicains, qui avaient malgré tout survécu au ras-de-marrée macronien de 2017, ont été dynamités cette fois-ci, véritable preuve de l’épuisement des Français face aux politiciens plus absorbés par leur égo que par les véritables préoccupations du peuple.
Véritable outsider dans cette élection, Zemmour a pris de court la droite traditionnelle en n’ayant pas peur de parler vrai, un parler vrai qui en effraye plus d’un dans notre société politiquement correcte. Il a ainsi mis en avant une partie de la France qui ne se retrouvait plus dans les discours des partis « classiques ». Arriver en quatrième position lors d’une première candidature représente une véritable victoire pour un nouveau prétendant à la plus haute fonction du pays.
La tête d’affiche du deuxième tour, une redite d’il y a cinq ans, témoigne une fois de plus de la lassitude du peuple. Macron n’arrive plus à convaincre les Français. Si les médias de grand chemin nous vendent une large victoire de Macron, nous ne sommes pas dupes : cela n’a pas tant été un vote pour un candidat sinon qu’un vote contre un autre. Il y a cinq ans, le fraîchement débarqué Emmanuel Macron représentait pour la société bien-pensante un renouveau nécessaire et la seule option contre la terrible extrême droite. Cinq ans plus tard, cette même société continue d’être aveugle face à l’autoritarisme macronien. Manifestement les cris d’alerte des Gilets jaunes ont été noyés par l’image qu’en ont donné les grands médias…
Nous repartons pour cinq années de mesures prises par ordonnances gouvernementales, pour cinq années à devoir lutter bec et ongles contre le gouvernement pour être enfin entendus par les pseudos hautes sphères !
Mais le combat ne s’arrête pas là ! Ne laissons pas la macronie continuer d’agir impunément ! C’est désormais par les élections législatives les 12 et 19 juin 2022 que nous devons nous imposer !