Camélia Jordana promeut la haine du flic

Suite à l’intervention de Camélia Jordana sur le plateau de « On n’est pas couché » samedi dernier, le journaliste Ivan Rioufol revient sur les propos de la chanteuse. 

Les minorités plaintives, qui se disent victimes de la « haine » française, ont trouvé en Camélia Jordana leur incendiaire tranquille. Samedi, sur France 2, la chanteuse a déclaré : « Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j’en fais partie (…) Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait ! ». Dominique Sopo, président de SOS Racisme, a estimé que la jeune femme, petite fille d’un couple d’Algériens militants du FLN durant la guerre d’Algérie, « a tenu à dénoncer une réalité ». Sopo a précisé son propos dans un tweet : « Quand des noirs et des arabes demandent justice en dénonçant le racisme, le racisme s’abat sur eux. Quand les racistes beuglent contre les noirs et les arabes, il faut les écouter car, vous comprenez, ils sont en « insécurité culturelle » ». Le député ex-LREM, Aurélien Taché, a également soutenu l’outrance de Camélia Jordana assimilant la police, composée également de noirs et d’arabes, à une force nazifiée. Aux Etats-Unis, c’est le candidat démocrate, Joe Biden, qui a estimé qu’un noir « n’est pas noir » s’il vote Donald Trump. Cet engrenage conflictuel et néoraciste, alimenté par des descendants d’indépendantistes algériens ayant pourtant rejoint la France, ou par des idéologues d’un « antiracisme » excluant les blancs, indigne peu les « progressistes ». Ceux-ci préfèrent, en tout, dénoncer la « réacosphère » ou de la « fachosphère », ces lieux où la parole circule encore librement.

Je pourrais, il est vrai, ne pas relever les propos de la péronnelle. Ce n’est pas la première fois que le show biz, consommateur de pensées toutes faites, dit des âneries. Mais c’est parce que ce type de réflexion se répand et trouve ses défenseurs jusqu’à l’Assemblée nationale qu’il serait temps de s’inquiéter de l’impunité de ces fauteurs de guerre civile. Quand Camélia Jordana parle ainsi, elle porte la parole d’une contre-société. Celle-ci voit dans la police une force illégitime car étrangère, dès qu’un flic pénètre dans les territoires perdus par la République. La « partition » décrite par François Hollande, ou le « séparatisme » nommé ainsi par Emmanuel Macron, sont une même bombe à retardement. Or des minorités militantes tentent de l’amorcer dans l’apathie médiatique. Sur le plateau, samedi, les appels induits à la résistance contre la France n’ont pas reçu de contradictions. Personne ne s’est levé pour dénoncer, non plus, le racisme des antiracistes. C’est ainsi qu’en Grande-Bretagne le scandale d’un réseau de proxénètes pakistanais ayant exploité des jeunes filles a été longtemps occulté, en dépit des alertes du journaliste Tommy Robinson, lâché de tous car jugé trop à droite (voir mes blogs de 2018). La ministre de l’Intérieur britannique, Priti Patel, vient de reconnaître, selon Valeurs Actuelles : « Ce qui est arrivé à ces enfants restera (…) sur la conscience de notre pays ». Camélia Jordana, se comportant comme en pays conquis, veut débattre avec Christophe Castaner pour lui dire son fait. Une explication avec un juge serait sûrement plus utile.

Retrouvez le billet d’Ivan Rioufol sur ce blog.

Photos CC via Flickr de BomaFrance et MEDEF.

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