Le jour même où Libération accuse Trump de couler l’économie américaine, la bourse de New York enregistre sa plus grande hausse de l’histoire ! Quand les gaucho-bobos prennent leurs rêves pour des réalités.

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Aveuglés par leur haine du président Trump qui représente tout ce qu’ils détestent, les journalistes tentent de détruire son image et de ridiculiser ses politiques. La récente annonce du retrait de Syrie avait mis les bobos en émoi, il fallait qu’ils réagissent. Ils l’ont fait en publiant un article incendiaire accusant le président Trump de couler l’économie américaine. Voici ce que Laurent Joffrin, le rédacteur en chef de Libération avait à dire :

Trump, le golem du business ? Pur produit du capitalisme le plus cynique, spéculateur immobilier sans scrupule, milliardaire ostentatoire et provocant, héros d’une émission de télé-réalité (The Apprentice) dont le leitmotiv symbolise le fantasme des patrons décomplexés – «you’re fired», «vous êtes viré» -, il échappe désormais à son milieu d’origine, jusqu’à angoisser la Bourse, éternel thermomètre des investisseurs. Ceux-ci l’avaient pourtant accueilli à bras ouverts, transportés de bonheur par les baisses d’impôt massives prévues dans son programme. Mais voici que ce capitaliste emblématique inquiète désormais les capitalistes eux-mêmes.
Le monde des affaires aime la stabilité : l’imprévisibilité fantasque du Président heurte son amour de l’ordre ; les démissions qui se succèdent jettent un doute sur la santé mentale de celui qui gère la Maison Blanche avec la même devise que son émission ; ses attaques répétées contre le président de la Banque centrale américaine (qu’il a lui-même nommé) ébranlent cette institution que les épargnants voient comme un rempart contre les folies spéculatives ; son bras de fer avec la Chambre des représentants démocrate autour de la construction d’un mur à la frontière sud des Etats-Unis jette le désordre dans l’administration… Bref, l’hubris de ce président adepte plus qu’un autre des lois du marché vient troubler le bon fonctionnement dudit marché. Péché que les capitalistes jugent à tous égards… capital. Cela suffira-t-il à dessiller les yeux de la démocratie américaine ? Sans doute non. Trump est l’homme de la démagogie plus que des milieux d’affaires. A moins que son comportement n’en vienne à provoquer un véritable ralentissement économique. Auquel cas ses électeurs pourraient l’abandonner. Faudra-t-il une récession mondiale pour éviter la réélection de Trump ? Voilà le peu réjouissant paradoxe devant lequel nous sommes.

Le monde est injuste avec les bobos parisiens. Le jour même où ils publient la condamnation des politiques économiques de Trump en profitant de la baisse de la bourse, un rebond historique les ridiculise.

Dans son dossier, Libération insiste sur la crise financière qui vivent les Etats-Unis.

Affichant son pire mois de décembre depuis 1931, la Bourse de New York menace les autres places mondiales. Au cœur du tumulte, le président américain a multiplié les signes négatifs, de la guerre commerciale avec Pékin au «shutdown», en passant par ses critiques visant le patron de la Réserve fédérale.

Le lendemain de la hausse record de la bourse de New York, Libération est incapable de rectifier le tir et continue à diffuser ce qui est devenu une fausse nouvelle. Tel est pris qui croyait prendre.

Un autre son de cloche dans la presse canadienne. Le Devoir écrit :

alors que l’indice S&P 500 et le Dow Jones ont chacun avancé d’environ 5 %, le Nasdaq a pris près de 6 %.

Ce rebond fait suite à la demi-journée chaotique de lundi. Les investisseurs se ruant vers la sortie, les grandes places boursières avaient alors perdu tellement de terrain que le S&P 500, meilleur baromètre du marché boursier américain, s’était retrouvé en position fondamentalement baissière après avoir fondu de 20 % par rapport à son sommet du mois d’octobre.

Après le congé de Noël, les principaux indices ont amorcé la séance de mercredi sur une note hésitante, mais les achats continus se sont traduits par une progression constante tout au long de la journée, avant une poussée finale dans la dernière ligne droite. Les valeurs vedettes ont multiplié les gains, ce qui a notamment été le cas d’Apple (7 %), de Walmart (5,25 %) et de Home Depot (6,3 %).

Il faut remonter au 23 mars 2009, six mois après le début de la dernière crise financière, pour observer une pareille journée. Le S&P 500, qui couvre plus de 80 % de la capitalisation boursière américaine, avait alors gagné 7 %, comparativement à 6,8 % du côté du Dow Jones, un ensemble de seulement 30 compagnies dont l’indice global n’est pas pondéré selon le poids des entreprises.

Même le New York Times, le quotidien aux Etats-Unis qui déteste le plus Trump, est obligé de reconnaître le rebond de l’économie.

Ce ne sont pas les faits qui intéressent les journalistes. Ce changement brutal de la conjoncture économique prend Libération à contre pied. Cela peut arriver à tout organe de presse. Mais il tombe à merveille pour prendre en flagrant délit de haine une équipe de journalistes militants, acharnés à détruire l’image du président Trump auprès de l’opinion publique.

Heureusement, leurs manœuvres n’impressionnent plus beaucoup les Français. La révolte des gilets jaunes vient de le prouver.