Lynchée sur la place publique, aidez-nous à défendre Cassandre, notre compatriote !

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Deux jours après une manifestation anti-pass, le 9 août dernier, Cassandre Fristot a été arrêtée et placée en garde à vue. Aurait-elle fait preuve de violence durant le cortège ? Aurait-elle troublé l’ordre public ? Non, rien de tout cela.

Son crime ? Avoir brandi une pancarte pacifiquement. Son crime ? Avoir exprimé ses opinions. Il n’en fallait pas plus pour que cette jeune enseignante se retrouve au pilori des réseaux sociaux, sans défense tandis que tous se déchaînent contre elle.

Mais qu’avait-elle écrit sur sa pancarte pour causer un tel effroi médiatique ?

Sur le panneau de carton figure une simple question, « Mais qui ? », bordée d’une liste de personnes impliquées d’une façon ou d’une autre dans la politique sanitaire mondiale et nationale. On y trouve ainsi à la fois Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, son successeur Olivier Véran, le père-la-morale Bernard Henri-Lévy (BHL), le milliardaire George Soros, le magnat des médias Patrick Drahi ou encore le président Emmanuel Macron. En soi, une banale liste de noms que l’on peut lire dans la presse. Certains y ont pourtant vu un message antisémite et se sont empressés d’accuser la jeune femme d’incitation à la haine et d’antisémitisme.

Gérard Darmanin accuse publiquement sur Twitter Cassandre d’anti-sémitisme.

Dans deux jours elle sera jugée pour provocation publique à la haine raciale. Elle risque un an de prison et 45 000 € d’amende.

Nous sommes en droit de nous demander pourquoi un tel acharnement contre cette jeune femme. Alors que le musulman responsable du meurtre antisémite de Sarah Halimi en 2017 n’a pas eu de procès, qu’est-ce qui justifie la condamnation de Cassandre ? Rien, si ce n’est la volonté du gouvernement de décrédibiliser le mouvement anti-pass.

Manifestation anti pass sanitaire du 14 Août 2021 à Besançon.

Seule contre tous.

Face à l’avalanche médiatique et aux hordes d’avocats des différentes associations de défense des « minorités » notre compatriote va se retrouver dans deux jours au ban de la société, sans ressources pour vivre, sa famille détruite. Marquée à tout jamais par le sceau de l’infamie, sa vie a basculé et elle risque de ne pas s’en relever.

Aidez-nous à soutenir Cassandre dans son combat en veillant ensemble à ce que notre concitoyenne puisse se défendre, laver son honneur et recouvrer sa dignité.

Photo CC via Flickr de Jordan Bracco (CC BY-NC 2.0).

Capture d’écran Twitter.