Les manifestations à Alger contre la énième candidature de Bouteflika à sa réélection sont le révélateur d’une crise profonde qui traverse la société algérienne et qui peut déboucher sur un événement catastrophique : un migration massive vers la France qui risque de changer la nature de notre pays.

Ignorés par les médias, toujours abonnés à l’angélisme absolu dès qu’il s’agit des régimes arabo-musulmans, les avertissements des experts se multiplient sur l’Algérie : c’est une bombe à retardement qui risque de nous exploser au visage.

L’africaniste réputé Bernard Lugan nous prévient que derrière les immenses manifestations de rejet de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, le saut dans l’inconnu est assuré…

 

En cas de déferlante migratoire en provenance d’Algérie, il faut anticiper une mobilisation totale de l’extrême-gauche tant dans la rue que dans les associations caritatives.

 

La candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, mort-vivant muet et paralysé dont les sorties, sanglé sur un fauteuil roulant, relèvent du pathétique, passe très mal en Algérie.

L’ampleur des manifestations de rejet de cette candidature et, avec elle, de tous les profiteurs du régime, FLN en tête, est telle, qu’à moins d’un retournement de situation, le temps de survie du clan Bouteflika semble compté. D’autant plus que les forces de sécurité paraissent gagnées par le doute et que l’armée n’est plus un bloc monolithique.

Quoiqu’il en soit, c’est d’une Algérie ruinée et divisée dont vont hériter ceux qui auront la très lourde tâche de tenter d’éviter le naufrage d’un pays fracturé entre arabisme et berbérisme avec, en arrière-plan, les islamistes en embuscade. Comment pourront-ils redresser un pays frappé au cœur par l’épuisement de ses réserves pétrolières quand 60% des  recettes budgétaires et 95% des recettes en devises dépendent des hydrocarbures ? Selon l’Office national des statistiques en date du 12 janvier 2019, durant le 3e trimestre 2018, la branche des hydrocarbures dans son ensemble a baissé de 7,8%, la production de pétrole brut et de gaz naturel a décliné de 3% et le raffinage de pétrole brut de 12%.

Les islamistes seront les premiers bénéficiaires d’un afflux brutal de populations sensibles au discours de l’islam radicalisé.

De son côté, l’observatoire de l’islamisation explique que sort de la France pourrait être lié, de nouveau, à celui de l’Algérie. Alors que le pays est agité par des manifestations contre la candidature du président sortant Abdelaziz Bouteflika, le risque de chaos paraît bien réel et ses conséquences migratoires et sécuritaires pourrait être dramatiques.

Joachim Veliocas, de l’Observatoire de l’Islamisation, explique dans la vidéo ci-dessous le risque de bombe migratoire algérienne après la crise de régime. Et ses conséquences.

L’Observatoire de l’islamisation mène un combat courageux pour dénoncer le lent grignotage de nos libertés par la mouvance la plus radicale de la communauté musulmane qui réside en France.

TV Libertés n’est pas en reste et dénonce à son tour les risques d’une migration massive d’Algériens en France. Cliquez sur l’image pour retrouver l’émission.

TV Libertés se situe à l’avant-garde de la réinformation.

 

Pour sauver l’honneur des médias officiels, le Parisien a publié :

La France s’inquiète du mouvement de contestation algérien qui s’oppose à un éventuel cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Une déstabilisation de l’Algérie pourrait avoir de lourdes conséquences économiques, sécuritaires et surtout migratoires pour la France.

D’après Mohamed Sifaoui, journaliste et auteur de « Où va l’Algérie ? », « On dénombre environ un million de binationaux franco-algériens, quelque 150 000 à 200 000 en Algérie, 800 000 ici. Si on élargit à leurs familles, on atteint un nombre proche d’une quinzaine de millions de personnes qui, à un titre ou un autre, pourraient prétendre légalement se réfugier en France. »

Selon lui, un mouvement massif de population, par la mer ou par avion vers la France, « provoquerait immanquablement des polémiques et ferait grimper les populismes ».

Pour les médias officiels, la seule conséquence regrettable d’une invasion migratoire d’Algériens en France serait le risque de « faire croître les populismes ». L’aveuglement de ces esclaves du politiquement correct est stupéfiant. Ils tomberont de haut quand le réel viendra frapper à leur porte.

Boulevard Voltaire participe également au débat en publiant une intéressante tribune dont voici des extraits :

La candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika ne fait pas que des heureux. De nombreuses manifestations ont lieu dans toute l’Algérie pour protester contre la probable réélection d’un vieillard de plus de 81 ans, profondément handicapé par un accident vasculaire cérébral. Qu’il l’emporte ou non, la relève n’est pas prête et la stabilité du pays est loin d’être assurée. Mohamed Sifaoui, journaliste franco-algérien, va même jusqu’à prédire que « 10 à 15 millions de personnes peuvent arriver en France, en cas de catastrophe ».

Mohamed Sifaoui, l’auteur de Où va l’Algérie ?, s’il fait parfois l’objet de polémiques, est un spécialiste reconnu du monde musulman et du terrorisme. Il ne porte pas dans son cœur le président algérien et l’on ne peut écarter que ce cri d’alarme ait aussi pour objectif de nuire à la candidature d’un membre du FLN qui a fait carrière et tient en bride l’Algérie, avec l’aide de sa famille et de son clan. Il reste qu’il annonce une menace réelle, que nos dirigeants feraient bien de prendre publiquement en considération.

On peut légitimement craindre une nouvelle vague de violences en France si jamais le gouvernement ne fait pas face avec force au risque d’une invasion migratoire algérienne.

 

Mais, en cas de crise politique majeure, ce sont plusieurs millions d’Algériens qui pourraient débarquer en France, le plus légalement du monde. Beaucoup d’entre eux ont, en effet, des liens de parenté avec des personnes nées en France ; les regroupements familiaux feraient le reste. Il appelle donc les pays européens, à commencer par la France, à soutenir les forces démocratiques en Algérie et non les partisans d’un gérontocrate qu’il qualifie de « dictateur ».

Officiellement, la situation en Algérie n’est pas la première préoccupation de Macron et de son gouvernement. Mais cette non-ingérence cacherait une profonde inquiétude. Selon L’Obs du 24 février, « le cauchemar du président de la République, c’est l’Algérie […]. Les plus hautes autorités de l’État sont terrifiées par la perspective d’une grave déstabilisation de notre ancienne colonie après la mort de Bouteflika. » Pour des raisons multiples : importations de gaz, poids de l’immigration algérienne en France et de sa descendance, risque d’exode de centaines de milliers de jeunes vers la France, importance géopolitique dans la lutte contre l’islamisme…

Retrouvez l’intégralité de la tribune de Boulevard Voltaire en cliquant ici. 
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Photos CC via Flickr déjà créditées, Olivier Ortelpa, Michał Huniewicz, ou DR.

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