Le colère des gilets jaunes est l’étincelle qui peut mettre le feu aux poudres. Nous n’avons encore rien vu si les différents mécontentements français se mettent ensemble. De quoi faire sauter la République…

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La France a su conserver un peu de vigueur longtemps anesthésiée sous le conformisme des valeurs républicaines. La révolté du peuple français révèle à ses élites que les citoyens ont encore envie de se battre pour préserver ce qui fait leur vie, une identité, un toit, de quoi nourrir ses enfants et vivre dans la dignité.

Devant les forces de l’ordre, les chiens de garde du système en première ligne.

Le gros du contingent des gilets jaunes est fourni par la France périphérique, celle qui abandonné les villes où leurs quartiers ont été envahis par des gens qui ne leur ressemblent pas.

Ces hommes et ces femmes se lèvent tôt le matin pour aller travailler et ont absolument besoin de la voiture pour aller travailler, pour faire ses courses ou emmener ses enfants à l’école.

Les assommer fiscalement en taxant le combustible au nom de principes écologiques est un acte de guerre sociale de la part des classes privilégiées qui vivent au centre ville ou bien qui disposent d’un réseau de transports en commun en mesure de répondre à leurs besoins.

Se saisir d’un pavé est le premier geste de la révolte active.

A ce gros contingent de travailleurs pauvres, s’ajoute celui des déclassés sociaux, qui survivent grâce aux mesures sociales, en premier lieu au RSA. Ces Français se sentent abandonnés par le système et pensent n’avoir rien à perdre. Ce sont les premiers à foncer au contact et à chercher l’affrontement.

La défense de l’identité s’ajoute à celle d’un revenu décent.

Les idiots utiles du système, les jeunes antifa, ces fils à papa qui cherchent des frissons sous la cagoule des nervis d’extrême-gauche, ont pour but de créer le chaos, seul moyen à leur yeux de démarrer une révolution qui mettrait l’ancien monde cul par dessus tête. Ce sont eux qui structurent les déclassés et les excités qui veulent se battre.

Ce sont eux qui n’hésitent pas à souiller et à dégrader les monuments qui contribuent à notre mémoire nationale, comme l’Arc de triomphe.

Je ne mentionne pas l’ultra droite car en dépit des efforts des porte-voix du gouvernement on n’a pas vu la queue d’un engagé dans une action de terrorisme urbain.

Les forces de l’ordre ne défendent pas la démocratie (le pouvoir au peuple) mais un régime (la République).

Enfin, les bandes ethniques débarquées en force après les combats pour se livrer à une orgie de  destructions et de pillages. A aucun moment les journalistes n’osent appeler un achat un chat et désigner ces casseurs pour ce qu’ils sont. Ne portons pas atteinte au vivre ensemble.

Gilet jaune à la sauce internationale ou tout juste débarqué de banlieue ?

Ceux qui ne sont pas encore là.

Il est frappant de constater que les agriculteurs, toujours les premiers à bloquer les routes quand le prix du lait ou du porc perd un centime, brillent par leur absence.

Les lycéens et les étudiants ne bougent pas parce qu’ils sont aux ordres des organisations de gauche, toujours réticentes à soutenir un mouvement authentiquement populaire.

Il arrivera un moment quand les serviteurs de l’Etat ne seront pas assez nombreux pour faire face au soulèvement.

Si le chef de l’Etat ne désamorce pas la révolte en répondant aux attentes de la partie centrale des gilets jaunes, celle de la France périphérique qui travaille, il est à craindre que des nouvelles agrégations vont gonfler les effectifs de la révolte et pousser les feux de la violence.

La prochaine fois, ce ne sont pas quelques dizaines de véhicules qui seront brûlés (merci les antifas), ni une grosse centaine  de magasins pillés (merci la banlieue) ni une sous-préfecture brûlée (merci les déclassés), mais la France entière risque de basculer dans le chaos.

Nous avons encore une semaine pour éviter le pire.

Photos CC NightflighttoVenus, via Flickr.