L’arrivée à la présidence du Brésil de Jair Bolsonaro est un grand moment d’espoir pour le Brésil au service d’un projet de regénération nationale dont la France pourrait s’inspirer.

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Dans son discours d’investiture, le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a rappelé quelques points clefs de son programme : lutter contre la corruption, l’idéologie du genre et toutes les idées fixes de la gauche marxiste qui empoisonnent son pays depuis quarante ans. De quoi faire pousser des cris d’orfraie à la gauche médiatique.

En moins de dix minutes à la tribune du Sénat, le président Bolsonaro a dit l’essentiel : il se bat contre le politiquement correct, cette arme idéologique imaginée par la gauche pour étendre son pouvoir culturel.

Cette droite bourgeoise et libérale dont peu ou prou Bolsonaro est issu et qui a mis deux décennies à comprendre que loin d’être une lubie inoffensive de la gauche, cette pernicieuse imposition du politiquement correct s’est révélé au contraire une arme très puissante pour désarmer les conservateurs et marxiser la société.

 

L’arrivée de Jair Bolsonaro et de son épouse au Sénat brésilien.

Devant des chefs d’Etat invités comme Benjamin Netanyahu ou Viktor Orban, Bolsonaro a déclaré : « Je veux libérer le Brésil du joug de la soumission idéologique.  (…) Je suis convaincu que nous allons unir le peuple, mettre en valeur la famille, respecter les religions et notre tradition judéo-chrétienne et combattre l’idéologie du genre, en gardant nos valeurs. Le Brésil sera à nouveau un pays libéré de tout attache idéologique.

A la nouvelle de la victoire de Jair Bolsonaro, les Brésiliens sont sortis dans la rue pour fêter leur nouveau président.

Parmi les points de son programme que le nouveau président entend mettre en route au plus vite :

  1. Un virage libéral de l’économie en faisant appel à des personnalités connues pour leur attachement au mécanismes de libre marché.
  2. Une lutte contre l’insécurité, en donnant plus de liberté d’initiative aux forces de l’ordre et en permettant aux citoyens de s’armer plus facilement.
  3. Faciliter l’exploitation du pays en réduisant les contraintes dont souffre le secteur agricole, un des moteurs de l’économie brésilienne.
  4. Se rapprocher des Etats-Unis et d’Israël en de désengageant du tout multilatéralisme.
  5. Une guerre contre le marxisme light en vigueur dans l’enseignement.

 

La composition du gouvernement de Jair Bolsonaro n’a obéi à aucune des règles imposées par la dictature du politiquement correct. Il a privilégié la compétence à la diversité. Un gage de réussite.

Voici comment la Croix présente la lutte contre le marxisme culturel :

Lutter contre un prétendu « marxisme culturel » qui endoctrinerait les enfants à l’école et contaminerait la société brésilienne : une obsession de campagne de Bolsonaro. Une de ses priorités sera de faire passer la loi « Escola sem partido » (École sans parti) dont le vote en commission spéciale à la Chambre a déjà été reporté plus de dix fois. Le projet se positionne contre « l’abus de la liberté d’enseigner » et veut interdire l’éducation sexuelle à l’école et surveiller davantage les professeurs.

Le nouveau ministre de l’éducation, le professeur Ricardo Velez-Rodriguez, théologien, est favorable à l’instauration de « conseils d’éthique » s’assurant que les élèves reçoivent « une éducation morale correcte ».

Le ministère de la culture, lui, a été remplacé par un secrétariat sous tutelle du ministère de la citoyenneté ; le président a aussi menacé de supprimer la loi Rouanet, un dispositif de financement de la création et des événements culturels, accusée de « financer des artistes de gauche ». Très actif sur Twitter, adepte des vidéos live sur Facebook, Jair Bolsonaro y fustige aussi la presse, et menace de diminuer la publicité du gouvernement dans les journaux.

L’indigéniste populiste Evo Morales assiste impavide à la prise du pouvoir par un autre populiste, Jair Bolsonaro.

Jair Bolsonaro a donné rendez-vous à ses partisans dans cent jour pour un premier bilan de son action.

Sa victoire électorale est déjà en soi un gigantesque chamboulement et un puissant signe d’espoir. Nous verrons s’il sera en mesure de la traduire en actions concrètes.

Photos CC du Sénat brésilien et de DR via Flickr.