Appeler au meurtre des Blancs ce n’est pas grave, ça ne vaut même pas une amende ferme. Le « musicien » noir Nick Conrad s’en tire avec une amende avec sursis. Une décision de justice scandaleuse qui encourage a violence ethnique à l’encontre de nos compatriotes.

Nick Conrad, le rappeur qui s’était fait connaître en septembre 2018 pour son clip intitulé « Pendez les Blancs », a été condamné à une amende de 5 000 euros avec sursis.

Condamnation de Nick Conrad : « Cette décision ne nous satisfait pas. Nous n’avons pas eu la même lecture que le tribunal en ce qui concerne la liberté d’expression & la liberté artistique. Nous allons immédiatement faire appel » annonce Chloé Arnoux, avocate du rappeur

« Pendez les Blancs » : un marketing efficace

Se faire un nom grâce au racisme anti-blanc, une stratégie qui a plutôt bien fonctionné pour celui qui n’était encore qu’un inconnu du rap français il y a moins d’un an. C’est donc à la fin de l’été dernier que Nick Conrad était sorti de l’ombre avec un titre au nom sans équivoque : « Pendez les Blancs ». Un morceau dont les paroles ont alors suscité un tollé compte tenu de leur violence :

« Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs,
Attrapez-les vite et pendez leurs parents,
Écartelez-les pour passer le temps.
Divertir les enfants noirs, de tous ages, petits et grands,
Fouettez-les fort, faites le franchement
Que ça pue la mort que ça pisse le sang
Pendus aux arbres dans le vide sidéral
Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant
Blafards et marrants
Ôtez leur toute vie, qu’ils soient des objets sans vie dès à présent
Possédez-les, mettez vos noms sur leurs testaments. »

Refrain : « Pendez-les, pendez-les tous, pendez les Blancs ».

« Pas de sentiments, qu’ils meurent tous en même temps
Donnez l’exemple, torturez devant le groupe
Ceux qui sont trop récalcitrants. »

 Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs,
Attrapez-les vite et pendez leurs parents,
Écartelez-les pour passer le temps.

« Ensemble, nous sommes invincibles »

En plus des paroles, les images du clip associé au titre étaient, elles aussi, d’une grande violence à l’encontre de ces Blancs que Nick Conrad ne semble visiblement pas porter dans son coeur. Lors de la parution de la vidéo en septembre 2018, une partie de l’opinion publique et de la classe politique s’était indignée. Le parquet avait engagé des poursuites.

Face à la tempête médiatique déclenchée, Nick Conrad avait usé d’un joker assez prévisible : l’excuse artistique. Un argument ressorti au cours de l’audience du 9 janvier dernier. Pour le rappeur, la haine des Blancs représentée dans son clip n’était qu’une parodie dénonciatrice du racisme et de l’esclavage des Noirs avec une mise en scène inversée.

Sur Breizh-info.com, nous avions toutefois relevé des déclarations de Nick Conrad beaucoup moins alambiquées où il était encore question de couleur de peau : en 2017, pour le site mrafropolitain.com, le rappeur affirmait sa « fierté d’être Noir », faisant de « l’unité Noire» le combat de sa vie. « Ensemble, nous sommes invincibles. Les Afros, avec les combats et la douleur, sauront au final s’autodéterminer ».

Ôtez leur toute vie, qu’ils soient des objets sans vie dès à présent
Possédez-les, mettez vos noms sur leurs testaments. »

5 000 euros avec sursis pour une provocation au crime

Le 19 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné le rappeur à une amende de 5 000 euros avec sursis pour son clip « Pendez les Blancs ». Il a été reconnu coupable de provocation au crime à travers le clip. Une peine conforme à celle requise par le parquet le 9 janvier. En outre, Nick Conrad devra aussi verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (Licra) ainsi qu’à l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif). Ces deux associations s’étant constituées parties civiles.

Une décision que le rappeur juge sévère puisqu’il compte désormais faire appel. « Je suis déçu mais le combat va continuer », a-t-il déclaré après avoir pris connaissance du jugement. Quant à son avocate, elle et son client n’auraient « pas eu la même lecture que le tribunal en ce qui concerne la liberté d’expression et la liberté artistique ».

« Pas de sentiments, qu’ils meurent tous en même temps
Donnez l’exemple, torturez devant le groupe
Ceux qui sont trop récalcitrant

Une « liberté artistique » qui aurait très probablement coûté bien plus qu’une peine de 5 000 euros d’amende avec sursis si un titre similaire à celui de Nick Conrad avait voulu pendre des groupes de population autres que les Blancs.

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Photos DR ou CC via Flickr de Mark Andrews et rjp.

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